«Elle m'a appelé en pleurs»L'examen du vendredi 13 vire au cauchemar pour cette étudiante
Valérie Passello
18.6.2025
Vendredi dernier, une lycéenne de 17 ans passait son épreuve anticipée de français dans le sud de la France. Ce n'est qu'en sortant de la salle quatre heures plus tard et en discutant avec ses camarades qu'elle réalise l'impensable: elle n'a pas reçu le même énoncé que les autres!
La jeune fille a malheureusement choisi un énoncé qui ne lui était pas destiné. (image d'illustration)
imago/IP3press
Rédaction blue News
18.06.2025, 21:54
18.06.2025, 22:01
Valérie Passello
La mésaventure de Lina, 17 ans, s'apparente à un cauchemar que tout étudiant a pu faire un jour. La jeune fille, studieuse, est en première L au lycée polyvalent régional Jacques Audiberti à Antibes, relate «France 3 Régions».
Le vendredi 13 juin, les lycéens avaient rendez-vous pour l'épreuve anticipée de français. Mais selon la filière d'études qu'ils avaient choisie -générale ou technologique-, les énoncés n'étaient pas les mêmes.
C'est là que le bât blesse: l'énoncé distribué à Lina n'était pas destiné aux élèves de sa filière. Elle a donc sué pendant quatre heures sur un commentaire du texte de de Richard Rognet «Elégies pour le temps de vivre», sans rien remarquer.
Un débriefing pour se rassurer... qui ne rassure pas !
À l'issue de l'examen, Lina retrouve ses camarades de classe à l'extérieur. L'occasion d'un débriefing avec ses pairs, pour tenter de se rassurer... Mais c'est tout le contraire qui se passe: c'est là qu'elle réalise la terrible méprise. «C'est en sortant de l'examen, au détour d'une discussion avec ses camarades, qu'elle a compris qu'il y avait un problème. Elle m'a appelé en pleurs», raconte son beau-père à «France 3 Côte d'Azur».
Contactée par les parents, la principale du lycée aurait dit que le cas de Lina n'était pas isolé. Les autres élèves ayant potentiellement reçu le mauvais énoncé d'examen ne sont toutefois pas connus à ce jour.
Rebelote pour quatre heures
Contacté par nos confrères de la TV française, le Rectorat de l'académie de Nice se veut rassurant: «Y a-t-il réellement d'autres cas? Est-ce une erreur humaine? Ou une faille dans le système? Tout va être vérifié», promet-il.
L'enquête devrait donc suivre son cours. Quant à Lina, elle devra repasser son épreuve de français ce jeudi 19 juin à 14h.