Un entrepreneur a offert vendredi deux tonnes d'haricots verts bio à la mairie et à la métropole de Lyon, pour y saluer l'arrivée des Verts et alerter sur le sort de l'agriculture dans les banlieues de grandes villes.
Alors que la victoire des Verts inquiète nombre de ses homologues, «les Verts, c'est pas la fin des haricots !» a lancé André Roibet, dirigeant d'une entreprise de 500 salariés, Tebior, qui fabrique des enrobés pour travaux routiers.
«Je suis un entrepreneur comme Bruno Bernard, le nouveau président de la Métropole de Lyon, un militant humanitaire comme le maire de Lyon (Grégory Doucet), et je suis écologiste depuis toujours», avait déclaré M. Roibet, 55 ans, en conviant la presse à assister à l'opération.
Dès 08H00, près d'une centaine de cagettes de haricots, d'un poids total de 1,5 tonne, ont été déchargées devant le siège de la métropole.
Distribution gratuite de haricots verts bio par un entrepreneur de Lyon pour saluer l'arrivée des Verts à la mairie de Lyon, le 10 juillet 2020
André Roibet pendant la distribution des deux tonnes de haricots verts à Lyon, le 10 juillet 2020
Lyon: un entrepreneur offre 2 tonnes de haricots bio pour saluer l'arrivée des Verts
Distribution gratuite de haricots verts bio par un entrepreneur de Lyon pour saluer l'arrivée des Verts à la mairie de Lyon, le 10 juillet 2020
André Roibet pendant la distribution des deux tonnes de haricots verts à Lyon, le 10 juillet 2020
Les légumes ont été ensuite proposés gracieusement aux employés de la métropole, qui se sont servis grâce à des sacs biodégradables distribués sur place, a constaté une journaliste de l'AFP.
«Petit-fils de paysan» basé à Pusignan, au nord de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, M. Roibet voulait aussi par cette opération alerter sur le sort de l'agriculture dans les banlieues de grandes villes.
«L'agriculture péri-urbaine (...), a besoin de prendre une partie infime du développement de Lyon pour pouvoir s'épanouir à nouveau».
«Ce sont des milliers d'emplois» en jeu, a ajouté le chef d'entreprise qui depuis 1989, avec sa fondation Arboretum, promeut des projets d’aménagement de chemins de randonnée, de jardins partagés de «libre cueillette» ou de ferme pédagogique.
L'agriculture n'a aujourd'hui «pas sa place à 8 kilomètres de la place Bellecour», regrette M. Roibet, qui a également transmis ce message à l'Hôtel de Ville, en y distribuant devant ses grilles une demi-tonne d'haricots.
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