Tourisme«Ma misère, votre paradis» - La colère gronde sur l'île de Tenerife
tchs/trad
19.3.2024
Le tourisme est un facteur économique important pour les îles Canaries, mais les vacanciers ne sont pas les bienvenus partout. À Tenerife, par exemple, des graffitis ont fait leur apparition et attirent l'attention sur le côté sombre du tourisme.
tchs/trad
19.03.2024, 09:02
19.03.2024, 09:07
tchs/trad
«My misery, your paradise» («Ma misère, votre paradis») : ces mots, ce sont ceux écrits en rouge sur un banc en mosaïque blanche à Palm-Mar. Il s'agit là d'un exemple parmi les nombreux «graffitis» qui sont apparus à plusieurs endroits bien visibles de la petite ville touristique de la pointe sud de Tenerife.
Un habitant de l'île espagnole des Canaries a en effet manifesté sa colère contre le tourisme et a voulu attirer l'attention sur le côté sombre des vacances. C'est ce que rapporte le portail d'informations local «Canarian Weekly».
Les loyers atteignent un niveau record
Selon le site web «Teneriffa News», le prix des loyers dans les îles Canaries, qui appartiennent à l'Espagne, a atteint un nouveau record de 12,90 euros par mètre carré en novembre. Bien que les salaires de 277'317 employés aient été augmentés de 3,57% en 2023, le coût de la vie a lui augmenté de 5,8%...
Le tourisme présente également des inconvénients pour les résidents de l'île en termes de circulation. «En particulier lorsque le nombre de vacanciers est le plus élevé et que les routes sont remplies de voitures de location», la circulation est presque paralysée.
Les habitants sont bien conscients que Tenerife a besoin de l'argent des touristes, mais tant la population que les groupes de défense de l'environnement estiment que «le gouvernement réagit de manière démesurée et inonde l'île».
Il en résulte une baisse de la qualité de vie pour ceux qui, dans ce coin de paradis, vivent toute l'année.