Révélations d'Heidi.newsL'UDC Michaël Buffat face à des allégations de violences conjugales
gsi, ats
7.10.2023 - 11:52
A deux semaines des élections fédérales, l'UDC vaudois Michaël Buffat est mis en cause samedi par un article d'Heidi.news, l'accusant de violences conjugales. Le candidat aux Etats et au National a décidé de ne pas répondre aux «rumeurs concernant ma vie privée».
Keystone-SDA, gsi, ats
07.10.2023, 11:52
07.10.2023, 12:10
ATS
Citant des sources anonymes, Heidi.news indique que l'épouse de Michaël Buffat a dû récemment passer par un centre pour victimes de violences conjugales.
L'article revient aussi sur une plainte pénale de 2015, largement relayée par les médias à l'époque, et qui avait été finalement classée par la justice.
«La propagation de bruits concernant ma vie privée impose une réflexion quant à mes priorités et j'ai acquis la conviction qu'il fallait prendre le recul nécessaire pour faire face, avec ma famille et mes proches, à cette situation», a réagi samedi Michaël Buffat, dans une déclaration écrite envoyée à la presse.
Le conseiller national ajoute qu'il a pris la décision de ne plus répondre aux médias sur cette affaire.
Pas de plainte pénale
Contacté par Keystone-ATS, le président de l'UDC Vaud, Kevin Grangier, indique que le parti «prend acte» de la déclaration de son candidat. Il ajoute que Michaël Buffat lui a assuré qu'aucune plainte pénale n'avait été déposée à son encontre, en lien avec les «rumeurs» évoquées par Heidi.news.
Pour le conseil aux Etats, Michaël Buffat fait campagne avec le PLR Pascal Broulis sous la bannière de l'Alliance vaudoise. Son président, Marc-Olivier Buffat, juge «très étonnant» le timing de la publication de cet article, à deux semaines des fédérales.
Il estime que ces révélations sont «nauséabondes». Et d'affirmer que l'on «n'attaque pas un candidat à deux semaines des élections sur de vagues rumeurs, relayées sous couvert de l'anonymat, et en déterrant une vieille affaire.»
Celle-ci remonte à 2015. L'ancienne compagne de Michaël Buffat avait déposé une plainte pénale, l'accusant de harcèlement et de menaces. Le Ministère public vaudois avait toutefois rendu une ordonnance de non-entrée en matière.
Sans se prononcer sur le fond des accusations, le Parquet avait relevé que cette plainte avait été trop «tardive», sachant qu'elle avait été déposée plus de trois mois après les faits incriminés.