UkraineMise en service du sarcophage de Tchernobyl
ATS
10.7.2019 - 21:03
L'arche de confinement recouvrant les débris radioactifs du réacteur accidenté de la centrale de Tchernobyl en Ukraine, théâtre d'un des plus graves accidents nucléaires de l'histoire, a été mise en service mercredi. Elle a été placée sous le contrôle des autorités.
Construite par le consortium français Novarka, coentreprise des groupes français Bouygues et Vinci, la structure de 108 mètres de haut et 36'000 tonnes a été mise en place en 2016 avec plusieurs années de retard. Elle a été totalement achevée en décembre 2018.
La mise en service de l'arche, qui doit assurer la sécurité du site pour les 100 ans à venir, va permettre le démantèlement du dôme précédent installé par les liquidateurs soviétiques. Son coût de plus de 1,5 milliard d'euros a été financé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la communauté internationale.
Trois quarts de l'Europe contaminée
«Il s'agit d'une nouvelle étape dans la transformation de Tchernobyl en un environnement sûr et sans danger», a indiqué la BERD dans un communiqué. «Aujourd'hui, nous recevons les clés de l'installation, créée par les efforts communs de dizaines de pays afin de protéger la planète entière et l'humanité de la contamination radioactive», a pour sa part déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, présent à la cérémonie officielle.
Le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl a explosé le 26 avril 1986 contaminant, selon certaines estimations, jusqu'aux trois quarts de l'Europe. Après cette catastrophe, les autorités ont évacué des centaines de milliers de personnes et un vaste territoire, couvrant plus de 2000 kilomètres carrés, est resté abandonné.
Trois autres réacteurs de la centrale ont continué de fonctionner après le drame. Le dernier a été arrêté en 2000, marquant la fin de toute activité industrielle à Tchernobyl.
Les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima au Japon (2011) ont été classées au niveau 7 («effets considérables sur la santé et l'environnement»), soit le niveau de gravité le plus élevé, sur l'échelle internationale des accidents nucléaires (INES).
«Le paradis sur une autre planète» – Tchernobyl, ville fantôme
Grâce à un filtre infrarouge, le photographe Vladimir Migutin a réussi à capturer des images impressionnantes de Tchernobyl et des environs: comme cette photo de Duga, le système radar soviétique utilisé pour la détection précoce d’attaques de missiles.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Haute de 26 mètres, la grande roue du parc d’attractions de Pripiat s’est arrêtée de tourner il y a 30 ans.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Sur le chemin du souvenir, des pancartes mentionnent le nom de tous les lieux évacués après la catastrophe nucléaire.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Il n’a vu absolument personne: mais dans la zone d’exclusion, le photographe Vladimir Migutin a croisé la route de nombreux animaux, comme ce renard peu farouche, que les touristes ont surnommé Simon.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Il y a bien longtemps qu’on ne joue plus de musique dans la salle de concert de Pripiat.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Les autos-tamponneuses de la fête foraine se sont également arrêtées pour toujours.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Beauté fatale: les vestiges du réacteur accidenté sont confinés sous ce sarcophage.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
«The Bucket» est le nom de l’énorme pince de l’excavatrice autrefois utilisée sur le site contaminé par la radioactivité.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Un trolleybus en train de rouiller à Pripiat.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Avant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986, environ 50'000 personnes vivaient à Pripiat. Aujourd’hui, c’est une ville fantôme.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Les cris des enfants dans la piscine de Pripiat ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Idem pour le complexe sportif.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
La nature a repris ses droits
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Des papillons virevoltent en toute quiétude, ignorant totalement la tragédie de 1986.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
À l’époque, les familles ont dû quitter la région précipitamment après la catastrophe. Il ne reste plus que des témoins silencieux de l’exode nucléaire.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Vladimir Migutin (32 ans) s’est spécialisé dans la photographie infrarouge, une technique qui permet de faire ressortir les moindres détails.
Photo: Dukas / Vladimir Migutin
Migutin vit en Israël: son voyage dans la zone interdite de Tchernobyl s’est décidé sur un coup de tête.
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
La chanteuse, qui vient de sortir son nouvel album, «Je suis là», a enfin surmonté ses démons.
02.12.2024
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
L'autopsie partielle a révélé la présence dans l'ex-membre du boys band One Direction de «cocaïne rose», un mélange de drogues contenant notamment de la méthamphétamine, de la kétamine et de la MDMA.
22.10.2024
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux
Philippe Boxho est devenu célèbre en racontant son métier, sans fard et avec désinvolture.
17.10.2024
Lara Fabian évoque le désordre alimentaire qui lui a gâché ses jeunes années
Liam Payne sous l'influence de drogues au moment de sa mort
Un médecin légiste belge star des librairies et des réseaux sociaux