Transports Moins de morts dans le trafic ferroviaire

ATS

17.12.2019 - 11:24

Une collision camion-tram à Bâle en novembre dernier. En 2018, il y a eu une hausse nette d'accidents dans les transports publics (archives).
Une collision camion-tram à Bâle en novembre dernier. En 2018, il y a eu une hausse nette d'accidents dans les transports publics (archives).
Source: Keystone/KANTONSPOLIZEI BASEL-STADT

Le train est toujours plus sûr, tandis que le tram et le bus présentent un risque en légère hausse pour les passagers: en 2018, 14 personnes ont perdu la vie dans le trafic ferroviaire en Suisse, un chiffre qui a rarement été aussi bas les années précédentes.

L'Office fédéral de la statistique (OFS) a recensé 70 accidents ferroviaires pour l'an dernier. Dans les années 2000, ce nombre pouvait atteindre jusqu'à 200 et même 282 en 2007, année particulièrement funeste. Entre 20 et 40 décès étaient alors enregistrés annuellement.

En 2018, en revanche, le nombre de décès s'est limité à quatorze dans le trafic ferroviaire (sans compter les suicides) malgré l'augmentation du trafic. Il faut remonter à 2011 pour avoir un meilleur résultat (13). Ce bilan relativement positif est valable à la fois pour le trafic des personnes et celui des marchandises.

La situation est tout autre dans les transports publics sur la route. Alors que le nombre d'accidents n'a cessé de diminuer au cours des dix dernières années, passant de près de 150 en 2008 à 77 en 2017, il est reparti à la hausse l'an dernier. Il y a eu 102 accidents de bus et tram, selon l'OFS.

Le nombre de décès a également augmenté: douze l'an dernier contre six à dix les années précédentes. Cette augmentation est probablement due au fait que les trams et les bus sont de plus en plus souvent en contact avec les transports privés.

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