Port d'armes prohibées 7 proches de l'ultradroite jugés samedi après France-Maroc

ATS

17.12.2022 - 12:14

Sept personnes liées à l'ultradroite, interpellées mercredi soir à Paris après la demi-finale France-Maroc du Mondial, sont déférées samedi en vue d'une comparution immédiate, selon le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.

Des supporters de football célèbrant le match de demi-finale de la Coupe du monde de football entre la France et le Maroc dans le centre de Lyon, le 14 décembre 2022.
Des supporters de football célèbrant le match de demi-finale de la Coupe du monde de football entre la France et le Maroc dans le centre de Lyon, le 14 décembre 2022.
KEYSTONE

Keystone-SDA

Tous faisaient partie des 26 personnes de l'ultradroite dont la garde à vue avait été prolongée jeudi soir. Douze d'entre elles ont bénéficié d'un classement sans suite faute d'infraction suffisamment caractérisée, six sont déférées en vue d'un rappel à la loi par délégué du procureur notamment avec interdiction de paraître à Paris ou obligation d'effectuer un stage de citoyenneté, et une autre personne en vue d'une composition pénale.

Mercredi, un groupe d'une quarantaine de personnes proches de l'ultradroite avait été interpellé et placé en garde à vue notamment pour groupement en vue de commettre des violences et port d'armes prohibées. Certaines d'entre elles possédaient des armes blanches.

Ce groupe a été interpellé dans le XVIIe arrondissement de la capitale alors qu'il s'apprêtait à rejoindre les Champs-Elysées, avec des intentions belliqueuses, selon une source policière.

A Paris, outre les membres de l'ultradroite, 74 personnes avaient été placées en garde à vue mercredi soir, essentiellement pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations, violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et détention d'engins incendiaires.

Finale en vue

Durant le week-end, les autorités mobilisent jusqu'à 14'000 policiers et gendarmes, pour encadrer les célébrations en France du Mondial, en mettant sous surveillance particulière des groupuscules d'ultradroite.

A Lyon, quatre personnes soupçonnées d'appartenir à l'ultradroite ont été mises en examen vendredi à la suite des violences qui avaient émaillé les célébrations de l'après-match de mercredi. Elles «sont suspectés d'appartenir à la mouvance ultradroite et d'avoir participé» à un «regroupement en vue de commettre des violences à caractère raciste», selon le parquet de Lyon.