«Le dossier est vivant» Nouvelles pistes: l'enquête sur la disparition d'Emile s'intensifie

blue News NB

1.2.2024

Six mois après la disparition du petit Emile, l'enquête, loin de piétiner, se dynamise avec de nouvelles pistes et auditions à l'échelle nationale, a confirmé le procureur d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, à BFMTV.

La mystérieuse disparition du petit Emile, âgé de deux ans, dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, continue de mobiliser les enquêteurs.
La mystérieuse disparition du petit Emile, âgé de deux ans, dans le hameau du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, continue de mobiliser les enquêteurs.
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Le procureur assure que «le dossier est vivant, il est très vivant» et souligne l'importance des analyses techniques en cours, un aspect également rapporté par Le Figaro.

1'600 téléphones et 50'000 images

Ces dernières se focalisent notamment sur la téléphonie et les images de vidéosurveillance du péage de l'autoroute A51. Environ 50'000 images et les données de 1'600 téléphones bornés dans ce secteur, à cinquante kilomètres du lieu de disparition, sont minutieusement examinées.

Ces efforts visent à identifier des profils intéressants ou suspects dans le cadre de l'enquête.

«Nous sommes dans le temps long des analyses techniques»

Par ailleurs, une trentaine de perquisitions ont déjà eu lieu, et la section de recherches de Marseille poursuit l'examen de nombreuses informations.

«Nous sommes dans le temps long des analyses techniques», a déclaré Blachon, soulignant que cette phase approfondie de l'enquête pourrait s'étendre sur plusieurs mois.

La piste de l'accident demeure une hypothèse envisagée par les enquêteurs, qui restent ouverts à toutes les possibilités. «Il y a encore beaucoup de choses à faire», a admis un enquêteur, soulignant l'objectif de trouver un détail crucial pouvant faire basculer l'affaire.

300 scellés collectés sur le terrain

En dépit des défis posés par l'ampleur des données à analyser, les enquêteurs restent déterminés. «Ce serait une faute morale de ne pas garder espoir», a insisté Blachon.

Des analyses supplémentaires sont également en cours sur les 300 scellés collectés sur le terrain, et les données seront traitées via le logiciel Anacrim pour croiser les informations et générer de nouvelles pistes.

L'engagement des autorités à résoudre ce mystère reste ferme, alors que le monde continue de suivre attentivement l'évolution de cette affaire déconcertante.