Inculpés pour assassinat en Argovie Des parents auraient drogué et asphyxié leur fille handicapée mentale

gf, ats

4.10.2023 - 11:36

Les parents d'une fillette de 3 ans risquent une longue peine de prison pour la mort de leur enfant en mai 2020 à Hägglingen (AG). Le Ministère public argovien les inculpe pour l'assassinat de leur enfant qui souffrait d'un handicap mental. La victime aurait été asphyxiée et de l'ecstasy a été trouvé dans son sang.

Le Ministère public réclame 18 ans de prison contre le père âgé de 33 ans et une peine de 15 ans contre la mère âgée de 31 ans. (image d'illustration)
Le Ministère public réclame 18 ans de prison contre le père âgé de 33 ans et une peine de 15 ans contre la mère âgée de 31 ans. (image d'illustration)
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Keystone-SDA, gf, ats

Les parents de l'enfant sont fortement soupçonnés de l'avoir étouffée. L'autopsie a fait était d'un manque d'oxygène provoqué par l'intervention de tiers, indique mercredi le Ministère public argovien. De plus, l'enquête a révélé que les deux prévenus avaient déjà tenté, au cours des mois précédant la mort de leur fille, de tuer l'enfant en lui administrant des substances anesthésiantes.

Peines exigées de 15 et 18 ans de prison

Le Ministère public réclame 18 ans de prison contre le père âgé de 33 ans et une peine de 15 ans contre la mère âgée de 31 ans. En outre, il met en accusation la grand-mère de l'enfant, âgée de 52 ans, pour complicité. Il exige une peine de 5 ans de prison contre elle et demande l'expulsion de ce trio de nationalité allemande durant 15 ans.

Tous trois sont sortis de détention préventive au cours de cette enquête «intensive», en partie de manière conditionnelle. Leur procès doit avoir lieu devant le Tribunal de district de Bremgarten (AG) à une date encore inconnue. La présomption d'innocence prévaut.

Prise en charge à vie

Le 7 mai 2020, les parents de la fillette ont informé la centrale d'alerte de la police cantonale qu'ils avaient trouvé l'enfant sans vie dans son lit. Les secours n'ont pu que constater sa mort.

La fillette souffrait d'une maladie cérébrale. «Selon toute probabilité, son avenir aurait représenté des soins intensifs et une prise en charge complète durant toute sa vie», écrit le Ministère public argovien.