Printemps arabe«Révolution égyptienne»: le MPC classe l'affaire
st, ats
13.4.2022 - 11:07
Après plus de dix ans, le Ministère public de la Confédération (MPC) met un terme à son enquête sur la «révolution égyptienne». La procédure à l'encontre de cinq prévenus est classée et les 400 millions de francs encore sous séquestre sont libérés.
st, ats
13.04.2022, 11:07
13.04.2022, 11:25
ATS
À la suite d'annonces du Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS), le MPC menait depuis 2011 une enquête pour soupçons de blanchiment d'argent et soutien et/ou participation à une organisation criminelle, en lien avec la révolution égyptienne de 2011, rappelle-t-il mercredi dans un communiqué. Plusieurs procédures pénales ont été ouvertes en Egypte et des demandes d'entraide adressées à la Suisse.
Cette procédure «complexe» et de «grande ampleur» concernait initialement 14 personnes, dont les deux fils du président déchu Hosni Moubarak, ainsi que 28 individus et 45 entités légales, dont les avoirs ont également été gelés en tant que tiers. En outre, 140 comptes bancaires ont été analysés.
Malgré ses vastes investigations et après le versement de 32 millions de francs à l'Egypte en 2018, le MPC doit constater que l'instruction n'a pas permis d'établir de soupçons justifiant la mise en accusation d'une personne en Suisse, ni la confiscation de valeurs patrimoniales, écrit-il. Il y a donc lieu de classer la procédure menée contre les cinq prévenus.