Procès en appel Tentative de féminicide: «Si j'ai brandi un couteau, c'était pour...»

js, ats

4.2.2025 - 11:05

Le procès de l'homme qui avait tenté de se suicider et de tuer son épouse en jetant sa voiture dans le vide aux Roches-de-Moron (NE), a débuté mardi devant la Cour cantonale neuchâteloise. L'accusé, qui avait été condamné à 12 ans et 3 mois de prison, a fait appel.

L'accusé a fait appel et le procès à la Cour pénale cantonale se tient au Château de Neuchâtel (photo symbolique).
L'accusé a fait appel et le procès à la Cour pénale cantonale se tient au Château de Neuchâtel (photo symbolique).
ATS

Keystone-SDA, js, ats

Le prévenu a à nouveau contesté les viols, les contraintes sexuelles et a nié avoir menacé son épouse ou l'avoir giflée. «Si j'ai brandi un couteau, c'était pour lui dire que je préférerais me tuer, plutôt de la voir me tromper».

Le procureur a rappelé qu'une mesure thérapeutique institutionnelle avait été ordonnée en première instance pour faire baisser le risque de récidive. Comment peut-elle avoir un effet si «vous continuez à nier les violences sexuelles», s'est interrogé Nicolas Aubert.

«Je ne force personne», a ajouté l'accusé. Le prévenu a contesté avoir beaucoup d'envies sexuelles et acheter des vêtements à son épouse contre du sexe.

La présidente de la Cour, Marie-Pierre de Montmollin, lui a demandé s'il arrivait de se mettre à la place de son épouse. L'accusé a répondu: «Non».