Maire allemande poignardée Sa fille adoptive l'aurait torturée pendant des heures dans la cave

La politicienne du SPD et maire désignée de Herdecke, Iris Stalzer, a été torturée pendant des heures par sa fille adoptive, selon les résultats de l'enquête. De nouveaux détails montrent l'ampleur de l'acte et soulèvent des questions sur un appel à l'aide qui a échoué.

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DPA, Sven Ziegler

10.10.2025, 07:48

12.10.2025, 15:21

Sven Ziegler

L'agression brutale d'Iris Stalzer ébranle l'Allemagne. Selon les conclusions des enquêteurs, la politicienne municipale SPD de 57 ans et maire désignée de Herdecke aurait été torturée pendant des heures dans la cave de sa maison par sa fille adoptive et n'aurait survécu que de justesse. C'est ce que rapporte le journal «Bild» en citant des sources policières.

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Selon ces informations, Stalzer est tombée mardi dans sa cave sur sa fille de 17 ans, qui l'a attaquée avec une bombe de peinture et un briquet pour mettre le feu à ses vêtements. Selon les déclarations de la politicienne, l'adolescente aurait dit qu'elle voulait «se venger»... on ne sait pas encore pourquoi. Elle aurait ensuite poignardé sa mère avec deux couteaux et l'aurait blessée à 13 reprises. La femme de 57 ans présente également des hématomes et plusieurs fractures du crâne.

Comme le rapporte «Bild», Stalzer aurait été torturée pendant des heures lors de l'attaque. On ne sait pas comment elle est finalement passée de la cave au fauteuil de son salon, où elle a été retrouvée vers midi par les secours, couverte de sang et ne réagissant pas. Sa fille avait auparavant elle-même appelé les secours et affirmé que plusieurs hommes avaient agressé sa mère.

La fille considérée comme suspecte... et le fils?

Lors du relevé des indices, les enquêteurs ont constaté de nombreuses traces de sang effacées, qui avaient apparemment été nettoyées peu avant l'arrivée de la police. L'un des couteaux du crime a été retrouvé sur le fils adoptif de Stalzer, âgé de 15 ans. L'enquête est en cours pour déterminer si et dans quelle mesure il aurait pu participer au crime.

Le procureur général Bernd Halldorn a déclaré que les traces laissaient supposer que la fille était responsable des blessures. D'un point de vue juridique, l'acte est désormais considéré comme une «blessure dangereuse» et non comme une tentative de meurtre, car la jeune fille de 17 ans a elle-même appelé les secours. Cela peut être considéré comme une «rétractation de l'acte».

Après avoir reçu les premiers soins, la politicienne a été transportée à l'hôpital par hélicoptère et opérée d'urgence. Sa vie a été temporairement en danger.

Comme le rapportent plusieurs médias, Iris Stalzer aurait écrit peu avant l'attaque une lettre incendiaire au service de la jeunesse, dans laquelle elle demandait qu'on la soutienne. Elle n'aurait apparemment pas reçu de réaction. La directrice de la police Ursula Schönberg a confirmé mercredi l'existence de cette lettre.