Faits divers Salsa, froufrous: virage radical pour l'ex-porte-parole de Trump

AFP

17.9.2019 - 17:08

Sean Spicer (à droite) sur le plateau de «Dancing With The Stars» à Los Angeles, en Californie
Sean Spicer (à droite) sur le plateau de «Dancing With The Stars» à Los Angeles, en Californie
Source: GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Les Etats-Unis ont une nouvelle fois prouvé qu'ils étaient le pays phare de la politique-spectacle et celui où toutes les carrières pouvaient rebondir: Sean Spicer, l'ex-porte-parole officiel de la Maison Blanche, est apparu lundi soir en danseur de salsa dans un show télévisé.

Après avoir âprement défendu au quotidien la politique de Donald Trump, sanglé dans un austère costume-cravate, l'homme de 47 ans s'est affiché en chemise à jabot vert pomme fluo et pantalon et mocassins blancs très inhabituels.

Sean Spicer s'est aligné parmi les concurrents de «Dancing With the Stars», une émission de variétés de la chaîne ABC sur le modèle d'autres proposant des performances notées par un jury et les téléspectateurs.

M. Spicer a lancé son numéro en tambourinant sur des tam-tam, avant de s'élancer sur la piste au bras d'une danseuse professionnelle, Lindsay Arnold. Le couple a enchaîné les passes au son du tube «Spice Up Your Life» des Spice Girls.

L'ancien porte-parole de la Maison Blanche a fini sur une glissade à genoux, les mains tendues vers les étoiles.

S'il n'a apparemment pas impressionné le jury par ses talents de danseur, c'est surtout son attirail qui a valu à l'ex-responsable de la communication présidentielle des commentaires moqueurs sur les réseaux sociaux. Notamment sa chemise à froufrous largement ouverte sur le poitrail.

Au pupitre de la Maison Blanche, Sean Spicer a souvent donné une impression de tangage, pris qu'il était entre les feux croisés des questions des journalistes et les tweets de M. Trump qui semblaient parfois le démentir.

Il avait présenté sa démission en juillet 2017, après d'innombrables couacs, faux pas et escarmouches avec la presse, tout en n'étant guère épargné par le président lui-même.

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