La faute au boycott? Starbucks Moyen-Orient réduit ses effectifs

AFP

6.3.2024

Le groupe Alshaya basé au Koweït a annoncé mercredi une réduction des effectifs de sa franchise Starbucks au Moyen-Orient en raison de «conditions commerciales difficiles», dans le contexte de la guerre à Gaza qui a donné lieu à un boycott de marques occidentales.

Le mouvement de boycott, initié par des militants pro-palestiniens, a ciblé de grandes marques occidentales, telles que Starbucks et McDonald's, pour protester contre leur prétendu soutien à Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.
Le mouvement de boycott, initié par des militants pro-palestiniens, a ciblé de grandes marques occidentales, telles que Starbucks et McDonald's, pour protester contre leur prétendu soutien à Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.

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Alshaya Group, qui détient les droits d'exploitation de Starbucks au Moyen-Orient, n'a pas précisé si la cause des licenciements était une campagne de boycott régionale depuis octobre ciblant les produits en provenance de pays que les consommateurs estiment soutenir Israël.

Dans un communiqué envoyé par courriel à l'AFP, un porte-parole d'Alshaya a toutefois attribué la décision à des «conditions commerciales difficiles ces six derniers mois».

«Nous avons pris la triste et très difficile décision de réduire le nombre de collègues dans nos magasins Starbucks (dans la région) Mena», a-t-il déclaré, sans préciser l'ampleur des coupes.

Le mouvement de boycott, initié par des militants pro-palestiniens, a ciblé de grandes marques occidentales, telles que Starbucks et McDonald's, pour protester contre leur prétendu soutien à Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.

Les franchises dans la région ont rejeté ces accusations, McDonald's s'engageant à verser des fonds pour les efforts de secours à Gaza et niant tout lien avec les franchises en Israël.

Starbucks a également tenté de se distancer des accusations, ses magasins à Doha fournissant des fiches d'information pour contrer «la désinformation».