Gendarmes tués en France
Le forcené de Saint-Just «retrouvé mort»
Le forcené qui a abattu trois gendarmes et blessé un quatrième durant la nuit a été découvert sans vie, d'après le ministre de l'Intérieur français.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin vient d'annoncer sur Twitter que le forcené a été «retrouvé mort».
Gérald Darmanin, qui n'a pas donné de détails sur les circonstances du décès de cet homme de 48 ans, se rendra en fin de matinée à la gendarmerie d'Ambert où étaient affectées les victimes, a indiqué l'entourage du ministre.
L'homme «a été retrouvé mort dans son véhicule, a priori un suicide», a indiqué à l'AFP l'entourage du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Les militaires, un brigadier de 21 ans, un adjudant de 37 ans et un lieutenant de 45 ans, ont été blessés mortellement par arme à feu alors qu'ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d'une maison, près du village de Saint-Just, dans la région de Clermont-Ferrand.
Celle-ci a finalement pu être mise en sécurité et est actuellement interrogée pour tenter de faire la lumière sur les faits.
Rappel des faits
Peu après minuit, deux gendarmes, alertés pour des faits de violence sur conjoint, ont été visés par des tirs, après avoir tenté de s'approcher de la maison où la femme menacée s'était réfugiée. L'un d'eux est décédé des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d'Ambert.
Après avoir mis le feu à sa maison, le forcené a de nouveau tiré sur les gendarmes présents aux abords de l'habitation, faisant deux nouvelles victimes parmi les militaires, a confirmé à l'AFP le parquet de Clermont-Ferrand qui précise que la femme a pu être mise en sécurité.
GIGN mobilisé
«Au moins 7 membres du GIGN sont sur place. Les plus grandes précautions sont prises au regard de la dangerosité de l'individu», a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête tôt ce matin. L'auteur des coups de feu mortels serait connu pour des faits liés à des problèmes de garde d'enfant.
Les pompiers étaient sur place pour tenter de maîtriser l'incendie.
«C'est une opération de gendarmerie qui s'inscrit dans un cadre de violence intra-familiale qui a connu des suites toujours en cours de développement», a pour sa part indiqué à l'AFP la préfecture du Puy-de-Dôme.
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