Virage dangereux à HohtennUn Allemand veut interdire aux Valaisans de klaxonner!
Samuel Walder
5.12.2024
Un expatrié allemand en Valais se bat contre des voisins qui klaxonnent - et il perd. Le ministère public autorise le klaxon dans une rue étroite du village. Le bruit reste, la dispute continue.
Samuel Walder
05.12.2024, 09:47
05.12.2024, 10:14
Samuel Walder
Pour Zvonko Kep, un Allemand de 63 ans qui s'est installé avec sa compagne dans le village idyllique de Hohtenn en Valais, le quotidien tourne de plus en plus au cauchemar, comme l'écrit le «Blick».
La raison? Un concert de klaxons exaspérant devant sa porte qui le rend fou depuis des mois. Mais le ministère public valaisan a maintenant pris sa décision: le klaxon reste autorisé - une défaite amère pour Kep.
«Ils veulent me klaxonner»
L'appartement de Kep se trouve dans une ruelle étroite et pentue, problématique pour les automobilistes comme pour les vététistes. Pour éviter les accidents, les voisins recourent régulièrement au klaxon, selon leurs propres dires. Pour Kep, il ne s'agit pas d'une mesure de précaution, mais d'un harcèlement ciblé: «Ils veulent me klaxonner», s'était-il déjà insurgé l'année dernière, soupçonnant une discrimination derrière cette attitude. «Peut-être ne veulent-ils tout simplement pas d'étrangers dans le village», suppose l'ancien stucateur.
Le ministère public donne raison aux klaxons
La frustration a atteint son paroxysme lorsque Kep a déposé plusieurs plaintes contre les voisins qui klaxonnaient. Mais la désillusion a suivi: une plainte a été examinée - et rejetée. Le raisonnement du procureur devrait particulièrement énerver Kep: le klaxon est tout à fait légal à cet endroit et nécessaire pour avertir le trafic en sens inverse. Même le fait de klaxonner cinq à huit fois par jour ne constitue pas une nuisance sonore délibérée.
Pour Kep, c'est un affront: «De toute façon, on roule tellement lentement dans la ruelle que le klaxon est inutile», argumente-t-il. Mais sa plainte n'est pas entendue. Au lieu de cela, il craint désormais une escalade: «C'est une invitation à nous terroriser encore plus».
«Je ne me laisserai pas expulser !»
Malgré sa défaite juridique, Kep se montre combatif. Pour des raisons de coûts, il ne veut certes pas faire appel à d'autres instances, mais pour lui, le chapitre est loin d'être clos. «Je continuerai à l'avenir à porter plainte s'il le faut», annonce-t-il. Car pour Kep, une chose est sûre: il ne se laissera pas expulser de chez lui.
L'issue de la dispute reste incertaine. Une seule chose est sûre: la ruelle de Hohtenn devrait rester encore longtemps l'épicentre d'un conflit de voisinage inhabituellement bruyant.
Cet article a été rédigé à l'aide de l'intelligence artificielle (IA). Tous les contenus repris par l'IA sont vérifiés par la rédaction.