Il risque la perpétuité Un Chilien accusé de l'assassinat d'une étudiante à Besançon

ATS

3.2.2021 - 08:53

Un ressortissant chilien a été renvoyé devant la Cour d'assises du Doubs pour l'assassinat en 2016 à Besançon d'une étudiante japonaise de 21 ans dont le corps n'a jamais été retrouvé. Il encourt la réclusion à perpétuité.

Le procès de l'auteur présumé de l'assassinat d'une jeune étudiante japonaise de 21 ans en 2016 à Besançon pourrait se tenir cet automne. L'accusé risque la réclusion à perpétuité (photo symbolique).
Le procès de l'auteur présumé de l'assassinat d'une jeune étudiante japonaise de 21 ans en 2016 à Besançon pourrait se tenir cet automne. L'accusé risque la réclusion à perpétuité (photo symbolique).
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«La juge d'instruction a rendu son ordonnance de mise en accusation devant la Cour d'assises du Doubs pour assassinat», a déclaré le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux. «Cette ordonnance, conforme à mes réquisitions, est une très bonne nouvelle, car elle ouvre la perspective d'un procès», a-t-il ajouté.

La défense peut toutefois encore interjeter appel de cette décision devant la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Besançon.

Le magistrat avait indiqué à la mi-janvier s'appuyer sur «énormément de données techniques» (téléphonie, géolocalisation du véhicule de location du suspect, achats par carte bancaire) ainsi que sur des témoignages de proches mettant en défaut la version du suspect.

Procès à l'automne

Entendu à plusieurs reprises depuis son extradition du Chili et sa mise en examen en juillet, cet homme de 29 ans a affirmé être totalement étranger à la disparition de l'étudiante. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité à l'issue d'un procès qui pourrait se tenir à l'automne.

Issue d'une famille modeste, cette jeune femme a disparu en décembre 2016. L'accusé a reconnu avoir passé une partie de la nuit du 4 au 5 décembre 2016 avec elle dans la chambre du campus de Besançon où elle résidait, mais affirme l'avoir quittée en parfaite santé. Cette nuit-là, plusieurs étudiants avaient entendu «des hurlements de terreur, des cris» mais personne n'avait prévenu la police.

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