France voisine Un ressortissant serbe retrouvé sans vie

ATS

26.4.2022 - 13:26

Le corps d'un ressortissant serbe disparu depuis fin décembre à Besançon a vraisemblablement été découvert mercredi dernier dans une maison désaffectée sur les rives du Doubs. Une autopsie confirme la thèse d'un homicide, a-t-on appris mardi auprès du parquet.

L'autopsie de la Police a montré que la personne avait subi de violents coups.
L'autopsie de la Police a montré que la personne avait subi de violents coups.
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Keystone-SDA

«Mercredi dernier un corps a été retrouvé dans une maison désaffectée, un ancien moulin au bord du Doubs», a précisé le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, confirmant une information du quotidien français L'Est républicain.

«L'autopsie a montré que la personne avait subi de violents coups au niveau du crâne qui expliquaient certainement la mort. On n'a pas encore de confirmation génétique qu'il s'agit du disparu, mais les tatouages laissent peu de doutes qu'il s'agit du ressortissant serbe, résidant en Allemagne, disparu depuis le 23 décembre», a poursuivi le procureur.

Selon des proches qui avaient signalé le 26 décembre sa disparition, il avait quitté son domicile outre-Rhin le 22 décembre, en possession d'une importante somme d'argent, pour acheter un véhicule dans la cité franc-comtoise.

Traces de sang

L'homme avait fait le trajet avec sa propre voiture, retrouvée par la police à Besançon, dans le quartier de Planoise. Des traces de sang du disparu avaient été découvertes «en quantité significative» dans le coffre, avait expliqué M. Manteaux lors d'un point presse fin janvier. Un mandat d'arrêt européen a été émis à l'encontre d'un Serbe qui a résidé durant quelques jours à Besançon fin décembre, la dernière personne à avoir été vue en compagnie de la victime.

Deux femmes, elles aussi d'origine serbe, avaient été incarcérées après avoir été en contact avec le fugitif, soupçonnées d'avoir nettoyé l'appartement qu'il avait occupé à Besançon. Mises en examen pour «modification d'une scène de crime» et «non dénonciation de crime», elles ont depuis été libérées, sans avoir fourni davantage d'éléments aux enquêteurs.