France Un responsable d'un centre d'accueil de réfugiés tué au couteau

ATS

19.2.2021 - 15:18

Un responsable d'un centre d'accueil de réfugiés de Pau, dans le sud-ouest de la France, a été tué vendredi en fin de matinée par un demandeur d'asile soudanais. Ce dernier lui a porté plusieurs coups de couteau, a-t-on appris de sources concordantes.

Un responsable d'un centre d'accueil de réfugiés de Pau, dans le sud-ouest de la France, a été tué vendredi en fin de matinée par un demandeur d'asile soudanais. (Image symbolique)
Un responsable d'un centre d'accueil de réfugiés de Pau, dans le sud-ouest de la France, a été tué vendredi en fin de matinée par un demandeur d'asile soudanais. (Image symbolique)
Keystone

La victime, un chef de service au Centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) Isard COS, père de famille de 46 ans, est mort peu après les faits, et son agresseur, un Soudanais de 38 ans, a été interpellé sans incident, a-t-on précisé de source policière.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé qu'il se rendrait à Pau en fin d'après-midi.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'agression s'est déroulée vers 11H00. L'agresseur présumé est un demandeur d'asile qui ne vivait pas au centre, mais y avait été pris en charge par le passé.

Connu de la police

Il est connu de la police pour des faits de violence, et avait effectué un passage en prison, mais était inconnu des services de renseignement. Il venait de se voir refuser son statut de réfugié par l'Ofpra, a-t-on précisé de sources policières et municipale.

Implanté de longue date à Pau, le Centre d'accueil de demandeurs d'asile Isard COS, est selon son site un centre de 257 places qui offre aux demandeurs d'asile et réfugiés un «accompagnement global mais adapté à chaque situation familiale ou personnelle», et propose des hébergements dans différents quartiers de la ville.

Gérald Darmanin, qui a échangé a la mi-journée avec le maire MoDem de la ville François Bayrou, a annoncé dans un tweet qu'il se rendrait à Pau «en fin d'après-midi pour rencontrer les personnels de l'association ainsi que les élus à la suite de la dramatique agression de ce matin».

Le ministre a adressé ses «condoléances à la famille de la victime et ses proches».

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