Trafic démanteléIls faisaient passer des armes de guerre entre la France et les Balkans
ATS
13.6.2024 - 04:00
Sept personnes ont été mises en examen à Lyon après le démantèlement d'un trafic d'armes de guerre entre la région Auvergne-Rhône-Alpes et les Balkans, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. Des Kalachnikov et des grenades ont notamment été saisis.
13.06.2024, 04:00
13.06.2024, 06:05
ATS
Les suspects, âgés de 27 ans à 41 ans, sont de nationalités française et bosnienne. Parmi eux, quatre hommes ont été placés en détention provisoire, un remis en liberté sous contrôle judiciaire ainsi que deux femmes «chargées de la logistique», a indiqué cette source.
Ils ont été interpellés en Savoie, dans le Rhône et l'Isère entre août 2023 et début juin dans le cadre d'une enquête pour «association de malfaiteurs, acquisition, détention, transport et cession d'armes de guerre et éléments».
Arsenal saisi
Les investigations menées par l'Office central de lutte contre le crime organisé et la direction territoriale de la police judiciaire lyonnaise ont permis la saisie de «neuf Kalachnikov, un pistolet-mitrailleur, deux révolvers, cinq grenades et des munitions», a précisé la source.
«Tout est parti d'une interpellation en août 2023 d'un refus d'obtempérer, à Aix-les Bains. La fouille du véhicule a permis la découverte d'un fusil d'assaut de type Kalachnikov avec des chargeurs et des grenades», a expliqué cette source à l'AFP.
Une surveillance des enquêteurs avait ensuite permis de localiser un autre suspect, ciblé «comme le point central de ce trafic» et qui faisait des allers-retours «fréquents» entre la France, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine.
En octobre 2023, il avait vendu une arme «à des malfaiteurs», ce qui avait entraîné son interpellation en mars, au retour des Balkans, ainsi que celles de «deux femmes de son entourage». La poursuite de l'enquête avait ensuite permis l'arrestation de l'acheteur de son arme et de ses deux complices.