Naufrage du «Saint Graal» Un trésor exceptionnel estimé à 20 milliards retrouvé ! Qui décrochera le jackpot ?

blue News NB

8.11.2023

L'histoire du galion San José, coulé il y a trois siècles dans les Caraïbes, est sur le point de refaire surface. Découvert en 2015 par des plongeurs colombiens, il renferme un trésor exceptionnel comprenant des lingots d'or, des céramiques chinoises et des canons datant de 1655. Au total, une fortune estimée à 20 milliards de dollars ! Qui décrochera le jackpot ? 

L'histoire du galion San José, coulé il y a trois siècles dans les Caraïbes, est sur le point de refaire surface.
L'histoire du galion San José, coulé il y a trois siècles dans les Caraïbes, est sur le point de refaire surface.
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En décembre 2015, une équipe de plongeurs de la marine colombienne avait fait une découverte historique en retrouvant l'épave du San José à près de 1'000 mètres de profondeur.

Ce galion à trois mâts et 64 canons, qui avait commencé à naviguer en 1698, a été coulé par les Britanniques le 8 juin 1708 lors d'une bataille qui s'est terminée par une explosion, envoyant le navire et son précieux chargement dans les profondeurs de l'océan.

Le navire fut surnommé le « Saint Graal » des épaves en raison de la valeur exceptionnelle des trésors à bord.

La trouvaille a été saluée par le président colombien de l'époque, Juan Manuel Santos, qui l'a décrite comme la plus précieuse de l'histoire des naufrages.

11 millions de pièces d'or dans les coffres !

Malgré la profondeur, l'épave était incroyablement bien conservée, renfermant des trésors tels que des lingots d'or, des céramiques chinoises, de la vaisselle et les canons du navire datant de 1655.

Le trésor le plus remarquable était constitué des coffres du navire, contenant pas moins de 11 millions de pièces d'or, représentant une part importante des 200 tonnes de richesses à bord, dont de l'argent et des émeraudes, pour une estimation totale de quelque 20 milliards de dollars.

Série de querelles - Une lutte à cinq pour le  jackpot !

Cependant, cette découverte exceptionnelle a rapidement engendré une série de querelles juridiques et diplomatiques concernant la propriété du trésor.

D'un côté, un groupe d'investisseurs américains, qui opéraient sous le nom de Glocca Morra avant d'être connus sous le nom de Sea Search Armada, prétend avoir signé un contrat de sauvetage en 1979 qui leur donnerait droit à la moitié du trésor. Selon leur version des faits, ils ont découvert l'épave en 1981 à une profondeur d'environ 200 mètres et ont transmis les coordonnées aux autorités colombiennes.

Cependant, la Colombie nie cette affirmation, affirmant que l'épave n'a pas été trouvée à l'emplacement indiqué.

L'Espagne, qui était à l'origine propriétaire du navire et de sa cargaison enlevée de force, a également tenté de réclamer sa part du trésor.

De plus, le groupe indigène Qhara Qhara de Bolivie a fait valoir ses droits, arguant que leurs ancêtres avaient été contraints de participer à l'extraction des métaux et des pierres précieuses transportés par le San José.

Face à ces revendications multiples, le gouvernement colombien a exprimé son intention de remonter le San José des profondeurs, avec l'objectif de conclure l'opération avant la fin du mandat du président Gustavo Petro en 2026.

Bien sûr, cela représenterait un gain financier potentiel pour la Colombie, qui pourrait prétendre à une part du trésor en tant que propriétaire possible.

Un avenir intrigant

L'épave du ‹Saint Graal› du 17ème siècle est donc prête à revenir à la lumière du jour, mais le sort de son trésor soulève de nombreuses questions.

L'avenir de ce trésor historique s'annonce des plus intrigants.