Tracée dans le givreUne enquête est ouverte pour injure envers Marine Le Pen
ATS
24.12.2021 - 13:14
La police a ouvert une enquête après la découverte jeudi d'une injure visant Marine Le Pen et d'un message pro-Zemmour «Z 2022», tracés dans le givre sur une voiture devant le domicile de la candidate à la présidentielle, dans les Yvelines, a indiqué vendredi le parquet de Versailles.
Keystone-SDA
24.12.2021, 13:14
ATS
Une plainte contre X pour injure non publique a été déposée vendredi en fin de matinée par l'officier de sécurité de Marine Le Pen, a indiqué le parquet sollicité par l'AFP. Il avait auparavant confirmé l'ouverture d'une «procédure du chef d'injure non publique» à l'initiative de la police.
La notion de «dégradation du domicile» n'avait pas été constatée, a précisé le parquet. L'entourage de la candidate avait indiqué jeudi à l'AFP que des inscriptions se trouvaient sur le mur entourant le jardin et la maison.
Selon une source proche de l'enquête, les inscriptions tracées dans le givre avaient «rapidement fondu», avant l'arrivée de la police.
Autocollants pro-Zemmour
La finaliste de la primaire écologiste Sandrine Rousseau avait de son côté annoncé mercredi avoir déposé plainte contre X après des dégradations, dans la nuit de mardi à mercredi, de la façade et la porte d'entrée de son logement, par des autocollants à l'effigie du candidat d'extrême droite Eric Zemmour.
Le député de la France insoumise Adrien Quatennens avait fait état le même jour de dégradations sur sa permanence contre laquelle ont été apposés des autocollants à l'effigie de M. Zemmour. «Derrière les images policées d'un Zemmour au coin de la cheminée, ses partisans mettent des grands pains dans la figure de militants pacifiques, menacent de mort des élus de la République, dégradent des permanences parlementaires. Chaque jour un peu plus. Stop !», a tweeté le parlementaire.
Eric Zemmour avait pour sa part «condamné» mercredi soir une vidéo dans laquelle deux individus, se revendiquant de ses sympathisants, s'entraînaient au tir et imaginaient notamment prendre pour cible Emmanuel Macron et des élus Insoumis, et pour laquelle une enquête a également été ouverte.
Le député LFI Alexis Corbière et l'ex-porte-parole de LFI Raquel Garrido avaient annoncé mardi avoir déposé une plainte pour «menaces de mort et provocation à la commission d'un crime».