France Une panthère noire convoitée en France

ATS

24.9.2019 - 15:29

Une panthère noire avait été capturée par les pompiers, après s'être «baladée» sur le toit d'un immeuble à Armentières, près de la ville de Lille (nord) (archives).
Une panthère noire avait été capturée par les pompiers, après s'être «baladée» sur le toit d'un immeuble à Armentières, près de la ville de Lille (nord) (archives).
Source: KEYSTONE/AP Sapeurs-Pompiers du Nord

C'est une panthère noire qui suscite bien des convoitises en France. Echappée du domicile d'un particulier mercredi avant d'être capturée puis placée dans un zoo à Maubeuge (nord), elle a été volée dans la nuit de lundi à mardi, ont annoncé mardi les autorités.

«Vers 08h00, les soigneurs ont fait leur tournée d'inspection et c'est là qu'ils ont vu une effraction sur l'emplacement où était hébergée la panthère», a déclaré à l'AFP le maire de Maubeuge, Arnaud Decagny. «C'est vraiment cet animal-là qui était ciblé. Un acte délictueux a été commis, des systèmes de sécurité, des cadenas ont été forcés», a-t-il ajouté, évoquant des «moyens conséquents».

Aucune effraction n'a été commise sur les infrastructures d'entrée, de sortie ou l'enceinte du zoo, mais six points de sécurité de l'enclos ont été forcés. Une enquête a été ouverte et la mairie de Maubeuge a porté plainte.

Les autorités et le personnel du zoo s'inquiètent de l'état de santé de la panthère, «qui était assez fragile, en manque de force». L'animal, âgé de quelques mois et pesant entre «25 et 30 kilos», avait été recueilli temporairement par le zoo de Maubeuge, en attendant son transfert vers le centre de la France, dans un «organisme spécialisé qui reprend les animaux qui ont été domestiqués».

Il avait été capturé par les pompiers mercredi, après s'être «baladé» sur le toit d'un immeuble à Armentières, près de la ville de Lille (nord). La panthère appartenait à un particulier qui gardait le fauve chez lui et avait laissé une fenêtre ouverte.

La direction départementale de la sécurité publique française avait alors annoncé l'ouverture d'une première enquête, mais celle-ci n'a pas encore permis d'interpeller le propriétaire de l'animal. Ce dernier, toujours introuvable, devrait être poursuivi «a minima pour mise en danger d'autrui (...) par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence», un délit passible d'un an de prison et de 15'000 euros d'amende.

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