Un peu d'espoir Une soldate se lie d'amitié avec une maman à moustaches

La Rédaction de blue News

29.9.2021

Une soldate américaine en service a tissé un tel lien avec une maman chat, qu'elle essaie maintenant de ramener la famille du félin à la maison, aux Etats-Unis.

La Rédaction de blue News

Stationnée dans un lieu non divulgué au Moyen-Orient, le sergent Kelsey a été approchée par une chatte malade dans son camp, quelques semaines après le début de sa mission. Le sergent a montré de l'affection à la bête mal en point et l'a baptisée «Sergent Whiskers». En confiance, la chatte a alors ramené ses deux chatons au camp quelques jours plus tard.

La soldate a contacté l'association à but non lucratif «Guardians of Rescue», basée à New York, qui aide à recueillir des dons, afin de transférer Sergeant Whiskers en Amérique.

Elle raconte : «Elle venait de l'autre côté du parking mais ne pouvait pas faire tout le chemin sans s'allonger. Elle marchait, puis s'allongeait, puis marchait encore, et ainsi de suite. Lorsqu'elle a commencé à revenir à elle, nous avons remarqué que son nez était très abîmé, que sa queue était cassée et tordue, que ses yeux étaient abîmés, qu'elle était très mince et qu'elle se déplaçait avec très peu d'énergie». Par une chaleur harassante de 52°C, les soldats du camp ont donné de l'eau fraîche à la maman chat pour essayer de l'aider. Mais cette dernière n'a pas semblé très intéressée.

Un modèle de courage et de persévérance

«Dès le début, elle a occupé une place spéciale dans mon cœur. C'était une battante. Elle était physiquement, et probablement mentalement, épuisée, mais elle a continué à se battre pour sa survie et sa vie. Cette attitude m'a inspiré chaque jour. Quelles que soient les informations ou les conditions auxquelles j'étais confrontée, je me battais moi aussi pour les surmonter», témoigne le sergent Kelsey.

Le président et cofondateur de «Guardians of Rescue», Robert Misseri, déclare: «Nous sommes honorés d'aider à relocaliser ces animaux de compagnie dans les États d'origine des soldats, afin qu'ils puissent vivre avec leurs familles. Mais c'est quelque chose que nous ne pouvons pas faire seuls. Nous devons avoir le soutien du public afin de contribuer à la réussite d'une telle mission.»

Aux coûts de relocalisation s'additionnent rapidement les soins médicaux, les billets d'avion, les frais, et autres. «Mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que le souhait de nos soldats se réalise», ajoute Robert Misseri.