Coronavirus 1,5 million de doses de vaccin pour la Suisse d'ici fin février

fb, ats

5.1.2021 - 16:01

La Suisse continue les discussions avec les fabricants pour se faire livrer les vaccins le plus rapidement possible, a souligné mardi à Berne Nora Kronig, la responsable de la division internationale de l'OFSP.
La Suisse continue les discussions avec les fabricants pour se faire livrer les vaccins le plus rapidement possible, a souligné mardi à Berne Nora Kronig, la responsable de la division internationale de l'OFSP.
ATS

La Suisse a reçu jusqu'ici quelque 233'000 doses de vaccins contre le coronavirus. Ce chiffre devrait passer à au moins 1,5 million d'ici février, et Berne continue les discussions avec les entreprises pharmaceutiques pour s'assurer davantage de livraisons.

Il s'agit cependant de faire preuve de patience, a souligné Nora Kronig, la responsable de la division internationale de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors d'une conférence de presse mardi à Berne.

L'objectif reste que toutes les personnes qui souhaitent se faire vacciner puissent l'être d'ici l'été. Les autorités avaient cependant compté sur la rareté du vaccin durant le 1er trimestre. Raison pour laquelle elles ont mis en place des plans de vaccination débutant avec les personnes âgées et à risque.

La Suisse a commandé jusqu'ici au total trois millions de doses de vaccins Pfizer/BioNTech, autorisé juste avant Noël par Swissmedic, et réservé au total 7,5 millions de doses du vaccin Moderna. 5,4 millions de doses sont par ailleurs assurées par AstraZeneca.

En janvier, Berne compte recevoir un demi-million de doses de vaccin. Un million de doses supplémentaires sont attendues en février, en comptant les livraisons du vaccin Moderna (qui n'a pas encore été approuvé par les autorités de surveillance). Berne continue toutefois les discussions avec les fabricants pour se faire livrer les vaccins le plus rapidement possible, a souligné Mme Kronig.

Rudolf Hauri, président de l'association des médecins cantonaux, a pour sa part souligné la difficulté logistique de l'opération de vaccination. Interrogé sur un éventuel engagement de l'armée, comme l'ont demandé certains cantons romands, il a relevé que cette question ne se posait pour l'instant pas, vu les faibles volumes de vaccins à disposition pour l'instant.

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