Plus de la moitié des personnes atteintes d'un cancer subissent des douleurs. Jeudi à Genève, l'OMS a lancé de nouvelles directives face à ce problème. Elle souhaite que la crise des opioïdes aux Etats-Unis n'empêche pas l'accès aux médicaments dans ce cadre.
«Personne ne devrait vivre ou décéder dans la douleur due au cancer», a affirmé devant la presse le directeur des maladies non transmissibles à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Etienne Krug, à quatre jours de la Journée mondiale contre le cancer. Les soins existent, de même que le savoir-faire.
Parmi les difficultés, l'attention attribuée à ce problème n'est pas suffisante. Plus de la moitié des patients du cancer font face à des douleurs. La part atteint même deux tiers pour ceux chez qui la maladie est avancée.
Les nouvelles directives présentées jeudi, qui remplacent les précédentes lancées il y a plus de 20 ans, détaillent la séquence axée sur les antalgiques, suivis des opioïdes et des dispositifs pour soigner la douleur liée aux métastases. Les gouvernements «n'ont pas à s'inquiéter» sur les opioïdes, affirme un autre responsable de l'OMS. Des mesures de sauvegarde peuvent être prises pour éviter les addictions.
La crainte des autorités constitue le principal obstacle à l'accès à de tels médicaments dans les pays pauvres ou à revenus intermédiaires. Ces zones rassemblent environ 70% des 9,6 millions de décès du cancer observés chaque année.
Appel sur les cancers du col de l'utérus
Mais la question se pose aussi, dans une dimension moins importante, dans les pays riches, ajoute M. Krug. Dans le climat actuel, il relève que la lutte contre la crise des opioïdes aux Etats-Unis ne doit pas être menée contre les patients. «Il y a une réelle crainte qui est justifiée mais elle ne devrait pas prétériter ceux qui vivent ou décèdent dans la douleur». Mais le système doit limiter les abus en raison de la circulation trop facile de ces médicaments, ajoute-t-il.
Autre initiative lancée jeudi par l'OMS, un instrument doit permettre d'améliorer les données sur le cancer du col de l'utérus. La veille, les Etats membres ont validé l'appel à l'action lancé par le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus pour éliminer cette maladie. Chaque année, 500'000 nouveaux cas sont observés et environ 310'000 décèdent de cette pathologie.
L'accès au dépistage et à un diagnostic doit être accéléré. Un vaccin préventif auprès des jeunes filles, utilisé par plus de 90 pays, doit être élargi. Il atteint des taux de couverture de plus de 90% dans certains pays, mais pas plus de 25% dans d'autres. Or, il a permis de réduire de 90% le nombre de cancers dans certaines régions.
L'OMS appelle à un investissement dans cette politique pour diminuer le besoin de soins avancés. Elle collabore avec UNITAID et des Etats pour réduire le prix des doses qui atteint de 50 à 150 dollars dans les pays riches. Et environ 4 dollars dans les Etats pauvres soutenus financièrement.
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