Union européenne Balkans et Est comme priorités de l'UE

ATS

7.10.2019 - 21:17

L'espagnol Josep Borrell est le nouveau commissaire en charge de la diplomatie de l'UE.
L'espagnol Josep Borrell est le nouveau commissaire en charge de la diplomatie de l'UE.
Source: KEYSTONE/AP/VIRGINIA MAYO

L'Union européenne devrait regarder vers les Balkans occidentaux et ses frontières orientales à l'avenir. Le règlement des problèmes dans ces régions est la priorité annoncée lundi par le nouveau représentant désigné pour la diplomatie européenne.

D'après l'Espagnol Josep Borrell, les Balkans et la frontière à l'Est de l'Europe doivent être les grandes priorités de notre politique extérieure, car nous ne serons pas crédibles dans notre ambition d'être un acteur géopolitique si nous ne sommes pas capables de résoudre les problèmes de notre voisinage immédiat», a-t-il déclaré au cours de son audition par le Parlement européen.

«Ma première visite sera à Pristina, si vous m'accordez votre confiance», a-t-il annoncé. L'Espagne refuse de reconnaitre l'indépendance du Kosovo, une politique que M. Borrell défend dans ses fonctions de chef de la diplomatie espagnole. «La reconnaissance d'un pays est une compétence nationale des Etats membres», a-t-il rappelé.

Josep Borrell s'est engagé a travailler à un accord entre le Kosovo et la Serbie s'il est confirmé dans sa fonction de haut représentant pour la politique extérieure et de sécurité. «Il faut continuer les pourparlers et le Kosovo doit s'engager dans un vrai dialogue», a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs plaidé pour le maintien des sanctions infligées à la Russie après l'annexion illégale de la Crimée et les violations de l'intégrité territoriale de l'Ukraine. «Il faut que les Etats membres restent unis. Il suffit d'un seul vote contre pour que les sanctions deviennent caduques», a-t-il averti.

«Pour renoncer à la règle de l'unanimité (pour les prises de décisions), il faut l'unanimité», a-t-il souligné. Il a également invité les Etats à fournir des «financements communs» pour pouvoir faire intervenir les groupements tactiques européens, «seules forces que l'UE peut mobiliser rapidement».

«Quand le moment est venu de mobiliser ces groupements tactiques pour les envoyer en Centrafrique et au Mali, cela n'a pas été possible pour cette raison», a-t-il rappelé. Le chef de la diplomatie espagnole doit prendre ses fonctions le 1er novembre si le Parlement européen accorde son investiture à la nouvelle Commission lors d'un vote prévu le 24 octobre.

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