Présidentielle américaine Biden maintiendra l'ambassade à Jérusalem

ATS

30.4.2020 - 00:25

S'il est élu, Joe Biden maintiendra l'ambassade des Etats-Unis en Israël à Jérusalem, a-t-il indiqué, en précisant qu'il rouvrirait également le consulat à Jérusalem Est (archives).
S'il est élu, Joe Biden maintiendra l'ambassade des Etats-Unis en Israël à Jérusalem, a-t-il indiqué, en précisant qu'il rouvrirait également le consulat à Jérusalem Est (archives).
Source: KEYSTONE/AP/Matt Rourke

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a affirmé mercredi qu'il maintiendrait à Jérusalem l'ambassade des Etats-Unis en Israël s'il remportait l'élection en novembre. Il a toutefois déploré la décision de Donald Trump de la transférer depuis Tel Aviv.

L'ancien vice-président américain a déclaré que l'ambassade «n'aurait pas dû être déplacée» par l'administration Trump sans que cela n'entre dans le cadre d'un accord de paix plus large au Proche-Orient. «Mais maintenant que c'est fait, je ne ramènerais pas l'ambassade à Tel Aviv», a-t-il ajouté lors d'une levée de fonds organisée en ligne.

«Mais ce que je ferais... je rouvrirais aussi notre consulat à Jérusalem Est pour dialoguer avec les Palestiniens, et mon administration exhortera les deux parties à prendre des initiatives afin de maintenir en vie la perspective d'une solution à deux Etats», a-t-il confié à quelque 250 donateurs, réunis sur le logiciel de visioconférence Zoom.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017, Donald Trump a multiplié les gestes en faveur de l'Etat hébreu, avec en particulier la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël en décembre 2017, et le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv dans la ville sainte au mois de mai suivant. Cette décision avait pris le contrepied de décennies de statu quo dans la diplomatie internationale.

Fin janvier 2020, son gendre et conseiller Jared Kushner avait dévoilé son plan de paix pour le Moyen-Orient sur lequel il travaillait depuis l'élection-surprise de Donald Trump en 2016.

Le document, qui accorde à l'Etat hébreu un très grand nombre de concessions, a été rejeté avec véhémence par les autorités palestiniennes et est resté lettre morte.

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