BruxellesTirs à l'arme de guerre, la piste terroriste écartée
hl, ats
5.2.2025 - 14:16
La police de Bruxelles recherche mercredi au moins deux hommes suspectés d'avoir tiré à l'arme de guerre aux abords d'une station de métro de la capitale belge. Ces derniers ont ensuite pris la fuite dans les souterrains, selon des images de la chaîne RTBF. Personne n'a été blessé.
La police belge sécurise la zone à l'extérieur de la station de métro Clemenceau après une fusillade, à Bruxelles le 5 février 2025.
AFP
hl, ats
05.02.2025, 14:16
ATS
«A ce stade, il n'y a aucune indication de mobile terroriste à cette fusillade», a indiqué le parquet à la mi-journée
L'incident s'est produit vers 6h dans le quartier de la gare du Midi (Bruxelles), et a entraîné de fortes perturbations sur deux des quatre lignes du métro, dans la commune d'Anderlecht. Il n'y a pas eu de blessé.
Cette zone de Bruxelles est considérée par les autorités régionales comme un des points chauds ("hotspots") du trafic de drogue.
Les images de vidéosurveillance diffusées sur les réseaux sociaux par la radio-télévision belge de la communauté française (RTBF) montrent deux hommes en blouson avec cagoule brandir des fusils de type Kalachnikov, tirer vers une cible invisible, puis rebrousser chemin pour s'enfuir dans le métro.
Ils sont soupçonnés d'avoir emprunté un tunnel du métro dans leur fuite, d'où la suspension du trafic, qui se poursuivait à la mi-journée.
«Au moins» deux suspects
L'opération de recherches concerne «au moins» ces deux suspects, selon une source policière. «Il est tout à fait probable que les suspects étaient plus que deux sur la scène de tirs.»
La Stib, société exploitant les transports urbains de Bruxelles, a indiqué que le trafic sur les lignes 2 et 6 avait été interrompu sur «ordre de police» autour de la station Clémenceau.
Selon le parquet, «plusieurs douilles ont été retrouvées sur place» et un périmètre de sécurité a été mis en place pour les besoins de l'enquête. Un expert balistique a été dépêché sur les lieux.
Les «hotspots» du trafic de drogue à Bruxelles représentent une quinzaine de quartiers identifiés depuis 2024. Dans ces zones, la coordination entre police, justice et services sociaux est censée être renforcée, en raison de l'augmentation des violences liées à des règlements de comptes entre bandes rivales de narcotrafiquants.