Présidentielle 2024 La candidature de Biden est attendue la semaine prochaine

ATS

21.4.2023 - 06:46

Le président américain Joe Biden pourrait annoncer la semaine prochaine sa candidature à une réélection en 2024, ont affirmé plusieurs médias jeudi.

Selon le Washington Post et CNN notamment, citant des sources anonymes, Joe Biden devrait lancer sa campagne présidentielle avec la publication d'une vidéo.
Selon le Washington Post et CNN notamment, citant des sources anonymes, Joe Biden devrait lancer sa campagne présidentielle avec la publication d'une vidéo.
KEYSTONE

Keystone-SDA

Selon le Washington Post et CNN notamment, citant des sources anonymes, Joe Biden devrait lancer sa campagne présidentielle avec la publication d'une vidéo.

Le Washington Post a ainsi avancé la date du mardi 25 avril, qui coïncide avec celle de son annonce de 2019, quand il avait rejoint la course pour battre le président sortant Donald Trump. Le quotidien souligne cependant que les plans de l'équipe Biden ne sont pas finalisés et que l'annonce pourrait être reportée.

Déjà le plus vieux président en exercice de l'histoire des Etats-Unis à 80 ans, Joe Biden en aurait 86 à la fin d'un hypothétique second mandat.

Son principal adversaire côté républicain pour le moment n'est autre que Donald Trump, ouvrant ainsi la possibilité d'un match retour à l'élection de 2020, qui avait exposé les failles politiques béantes du pays.

En 2019, Joe Biden avait déjà annoncé sa candidature par vidéo. Si beaucoup le voyaient au départ comme un «has-been», sorti du monde politique depuis la fin de son mandat de vice-président de Barack Obama, l'ancien sénateur du Delaware avait remporté l'investiture démocrate avant de battre Donald Trump.

Joe Biden a déjà laissé entendre à de multiples reprises qu'il serait candidat à sa réélection, notamment lors de son déplacement la semaine dernière en Irlande, lorsqu'il a déclaré: «Je vous ai dit que je prévoyais de me présenter à nouveau». Les soutiens de Joe Biden ont cependant indiqué qu'il ne voyait pas d'urgence à formaliser son entrée dans la course.

Les républicains devront de leur côté se démêler avec une bataille pour l'investiture qui s'annonce source de discorde au sein de leur propre, tandis que le président sortant profite de l'absence de candidats démocrates d'envergure face à lui.