À une semaine de la prestation de serment de Joe Biden en tant que 46ème président des Etats-Unis, la tension est à son comble. Pas moins de 15000 soldats de la Garde nationale viendront en renfort à la police locale pour assurer la sécurité de la cérémonie. Retour sur les investitures des derniers chefs d'Etat américains, plus ou moins mouvementées.
Au vu des récents événements du Capitole et de la transition globalement tendue avec le gouvernement de Donald Trump, l'investiture de Joe Biden se fera sous haute surveillance le 20 janvier prochain.
Le 20 janvier 1989, George Bush père devient le 41ème président des Etats-Unis. Il prête serment devant le Capitole, aux côtés de son épouse Barbara.
Le démocrate William Jefferson, alias "Bill" Clinton, succède au républicain George Bush le 20 janvier 1993.
Le 20 janvier 2001, la transmission de témoin entre Bill Clinton, qui vient d'effectuer deux mandats à la tête du pays et son successeur George W. Bush, se fait par une franche poignée de mains.
Barack Obama, après huit années d'administration Bush, devient non seulement le 44ème président des Etats-Unis, mais aussi le premier homme noir à occuper ce poste, symbolisant le changement et l'espoir pour nombre d'Américains.
Le 20 janvier 2017, l'investiture de Donald Trump s'est déroulée presque sans accroc, même si des élus démocrates ont préféré boycotter la cérémonie.
Au vu des récents événements du Capitole et de la transition globalement tendue avec le gouvernement de Donald Trump, l'investiture de Joe Biden se fera sous haute surveillance le 20 janvier prochain.
Le 20 janvier 1989, George Bush père devient le 41ème président des Etats-Unis. Il prête serment devant le Capitole, aux côtés de son épouse Barbara.
Le démocrate William Jefferson, alias "Bill" Clinton, succède au républicain George Bush le 20 janvier 1993.
Le 20 janvier 2001, la transmission de témoin entre Bill Clinton, qui vient d'effectuer deux mandats à la tête du pays et son successeur George W. Bush, se fait par une franche poignée de mains.
Barack Obama, après huit années d'administration Bush, devient non seulement le 44ème président des Etats-Unis, mais aussi le premier homme noir à occuper ce poste, symbolisant le changement et l'espoir pour nombre d'Américains.
Le 20 janvier 2017, l'investiture de Donald Trump s'est déroulée presque sans accroc, même si des élus démocrates ont préféré boycotter la cérémonie.
L'Inauguration Day, ou Jour d'investiture, en français, est traditionnellement une journée d'apaisement. Le nouveau président prend le pouvoir à ce moment-là et son prédécesseur lui passe la main de bonne grâce. Les querelles de la campagne présidentielle sont oubliées, l'Amérique redevient unie, derrière son nouveau représentant.
Mais cette année plus que jamais, le passage de témoin laisse planer l'incertitude. Donald Trump a annoncé le 8 janvier sur Twitter, alors que son compte n'était pas encore bloqué, qu'il n'assisterait pas à la cérémonie. Depuis les élections, celui qui est encore président pour quelques jours n'a eu de cesse de contester la victoire de son adversaire.
Son attitude et ses propos ont galvanisé la foule de ses partisans le 6 janvier dernier, provoquant le chaos que l'on sait au Capitole. Désormais, l'inquiétude est grande de voir éclater des débordements à Washington, mais aussi dans tout le pays, lors de l'accession au pouvoir de Joe Biden.
L'arrivée de Trump déjà contestée en 2017
À son accession au pouvoir le 20 janvier 2017, Donald Trump a pu prêter serment en toute quiétude et tenir son discours d'investiture sans débordement. Le discours le plus court de l'histoire, depuis celui de Jimmy Carter, quarante ans auparavant.
Plusieurs ombres au tableau toutefois. D'abord, certains élus démocrates ont préféré boycotter la cérémonie, estimant le nouveau président «illégitime». Ensuite, des heurts violents ont éclaté dans les rues de Washington entre des manifestants anti-Trump et la police locale. Les affrontements ont donné lieu à une centaine d'arrestations.
Enfin, au lendemain de l'arrivée de Trump à la tête du pays, des dizaines de milliers de manifestants, principalement des femmes, ont défilé dans la capitale. Pacifiquement, cette fois-ci. Le mouvement visait à faire comprendre au nouveau venu qu'elles ne resteraient pas inactives face à son comportement clairement sexiste et misogyne lors de sa campagne électorale.
Cinq jours de fête en 1989
L'ambiance tranche fortement avec d'autres cérémonies d'investiture, beaucoup plus festives. L'arrivée au pouvoir de George Bush père, le 20 janvier 1989, donne lieu à cinq jours de fête à Washington. Il faut souligner que le successeur de Ronald Reagan prend les rênes du pays 200 ans après George Washington, père fondateur des Etats-Unis. D'où la mise sur pied d'événement spéciaux pour cette commémoration.
Quatre ans plus tard, Bill Clinton va lui succéder pour deux mandats en tant que président, ce qu'il ignore encore. George Bush l'accueille à la Maison Blanche «avec fair-play», disent les observateurs de l'époque. Là encore, c'est la communion du pays qui est mise en avant.
George W. Bush fait des vagues
43ème président des Etats-Unis, le républicain George W. Bush prête serment le 20 janvier 2001. Si la cérémonie bat son plein normalement au Capitole, des manifestants protestent dans les rues de Washington contre le résultat de l'élection, ainsi que contre la peine de mort, soutenue par le nouveau président.
Alors qu'il pose la main sur la Bible pour la seconde fois en 2005, des milliers de manifestants se réunissent cette fois-ci dans la capitale pour affirmer leur opposition à la guerre en Irak et au programme politique global de George W. Bush. Les policiers parviennent à contenir la foule, à grand renfort de gaz lacrymogènes.
Obama, investiture historique
Barack Obama, après huit années d'administration Bush, devient non seulement le 44ème président des Etats-Unis, mais aussi le premier homme noir à occuper ce poste, symbolisant le changement et l'espoir pour nombre d'Américains.
Le 20 janvier 2009, sa cérémonie d'investiture attire une foule estimée à deux millions de personnes. Mais si, notamment depuis l'Occident, Obama était vu comme un président rassembleur et fédérateur, il avait aussi ses détracteurs. Le jour de son accession au pouvoir, des manifestants sont aussi venus protester contre son programme politique, notamment contre son projet de réforme du système de santé.
Quatre ans plus tard, au moment où Obama réitérait son serment, ce sont cette fois des manifestants pour le climat qui descendaient dans la rue, priant le président de respecter ses engagements en la matière.
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