«Salauds» ! Les Russes se vexent car les Américains omettent Gagarine

ATS

13.4.2021 - 11:32

«Salauds» ! Le chef de l'agence spatiale russe, Dmitri Rogozine, a insulté la diplomatie américaine pour ne pas avoir mentionné Iouri Gagarine dans des messages marquant les 60 ans de l'envoi du premier homme dans l'espace.

Keystone-SDA

Le président russe Vladimir Poutine assiste à une cérémonie de dépôt de fleurs au parc du complexe du musée Space Explorers sur le site d'atterrissage de Youri Gagarine, à l'extérieur du village de Novaya Ternovka, à environ 30 km de la ville d'Engels, le 12 avril 2021.
Le président russe Vladimir Poutine assiste à une cérémonie de dépôt de fleurs au parc du complexe du musée Space Explorers sur le site d'atterrissage de Youri Gagarine, à l'extérieur du village de Novaya Ternovka, à environ 30 km de la ville d'Engels, le 12 avril 2021.
KEYSTONE

Le Département d'Etat américain a publié lundi en russe et anglais des messages sur les réseaux sociaux à l'occasion de la Journée internationale du vol spatial habité, célébrée tous les 12 avril, mais le nom du premier cosmonaute, qui a effectué ce vol en 1961, n'y apparaît pas.

«Salauds. Les superpuissances ne se comportent pas comme ça», a lâché sur Twitter lundi soir Dmitri Rogozine, le patron de Roscosmos, un nationaliste russe habitué des déclarations à l'emporte-pièce ou injurieuses.

Culte populaire

La Russie a célébré avec une immense fierté le soixantième anniversaire du vol de Gagarine, objet d'un véritable culte populaire et symbole d'une importante victoire de Moscou sur le rival américain.

À cette occasion, Vladimir Poutine a estimé que la Russie devait rester une grande puissance «nucléaire et spatiale», à un moment où l'industrie spatiale nationale enchaîne les difficultés.

L'année dernière, le chef de Roscosmos s'était déjà indigné de l'absence de la mention de Gagarine dans un communiqué du Département d'Etat.

«Les tentatives d'effacer l'empreinte russe dans l'histoire mondiale ne fera pas disparaître notre mémoire, mais celle d'emmerdeurs qui font ça de l'autre côté de l'océan», avait lâché M. Rogozine.