«Pour la démocratie»Condamnations internationales et soutien à Lula
ATS
8.1.2023 - 23:02
De nombreux pays ont condamné dimanche l'invasion des lieux de pouvoir brésiliens par des centaines de militants bolosonaristes. Ils ont réaffirmé leur soutien au président Luiz Inacio Lula da Silva et aux institutions démocratiques.
Keystone-SDA
08.01.2023, 23:02
ATS
«Les Etats-Unis condamnent toute tentative d'ébranler la démocratie au Brésil. Le président Biden suit la situation de près et notre soutien aux institutions démocratiques du Brésil est inébranlable», a tweeté Jake Sullivan, conseiller de la Maison Blanche.
Plusieurs responsables de l'Union européenne ont également dénoncé l'action des bolsonaristes. Le président du Conseil européen Charles Michel a exprimé sur Twitter sa «condamnation absolue» de cet assaut et son «soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l'issue d'élections équitables et libres».
Même soutien exprimé par le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, qui s'est dit «consterné» par les actes d'«extrémistes violents». «La démocratie brésilienne l'emportera sur la violence et l'extrémisme», a-t-il tweeté.
La présidente du Parlement européen Roberta Metsola s'est dite «profondément préocupée». «La démocratie doit toujours être respectée», a-t-elle tweeté en portugais, ajoutant que le Parlement européen était «aux côtés» de Lula da Silva «et de toutes les institutions légitimes et démocratiquement élues».
Inquiétude suisse
En France, Emmanuel Macron a appelé au «respect des institutions démocratiques» au Brésil et a souligné le «soutien indéfectible de la France» au président Lula. Le Quai d'Orsay a de son côté dénoncé «une mise en cause inacceptable du résultat d'une élection démocratique, remportée sans ambiguïté (...) par M. Luiz Inácio Lula da Silva». «La volonté du peuple brésilien, qui s'est souverainement prononcé, doit être respectée», a-t-il ajouté.
«L'ambassade de Suisse au Bresil suit avec une grande inquiétude les actions violentes sur la Praça dos Três Poderes, à Brasilia. Nous réitérons notre soutien aux institutions brésiliennes et à la démocratie», a pour sa part tweeté le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Le président de gauche du Chili, Gabriel Boric, a apporté sur Twitter son soutien au gouvernement Lula «face à cette attaque lâche contre la démocratie». Son homologue colombien, Gustavo Petro, a condamné pour sa part une «attaque fasciste».