Santé Majeure partie de l'Italie reconfinée dès lundi

Relax

12.3.2021 - 21:48

Le Premier ministre italien Mario Draghi prononce un discours lors de la visite d'un nouveau centre de vaccination à l'aéroport de Fiumicino, près de Rome, le 12 mars 2021.
Le Premier ministre italien Mario Draghi prononce un discours lors de la visite d'un nouveau centre de vaccination à l'aéroport de Fiumicino, près de Rome, le 12 mars 2021.
GUGLIELMO MANGIAPANE / POOL / AFP

La majeure partie de l'Italie, confrontée à la troisième vague de la pandémie, sera de nouveau confinée à partir de lundi, a annoncé vendredi le ministère italien de la Santé.

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La majeure partie de l'Italie, confrontée à la troisième vague de la pandémie, sera de nouveau confinée à partir de lundi, a annoncé vendredi le ministère italien de la Santé.

Les régions les plus peuplées de la péninsule, notamment la Lombardie, poumon économique du pays, et le Latium, la région de la capitale Rome, seront classées en «rouge» (risque élevé), entraînant la fermeture des écoles ainsi que des bars et des restaurants. Les déplacements seront limités aux impératifs de travail, à l'achat de produits de première nécessité et aux urgences de santé.

Ces mesures «entreront en vigueur à partir du lundi 15 mars», a précisé le ministère.

Outre le Latium et la Lombardie, passeront également en «rouge» l'Emilie-Romagne (région de Bologne), le Piémont (Turin), la Vénétie (Venise), le Frioul-Vénétie Julienne, le Trentin, les Marches (nord), les Pouilles (talon de la botte au sud).

Ces régions rejoignent la Campanie (région de Naples, sud) et le Molise (sud), qui étaient déjà classées «rouge».

Cette annonce attendue intervient alors qu'"au cours de la dernière semaine, 150.175 nouvelles contagions ont été enregistrées contre 130.816 la semaine précédente, soit une augmentation de presque 15%», comme l'a souligné vendredi le Premier ministre Mario Draghi, alors que l'Italie a passé lundi la barre des 100.000 morts depuis le début de la pandémie.

«J'ai conscience que ces mesures auront des conséquences sur l'éducation des enfants, sur l'économie et notre état psychologique à tous», a reconnu M. Draghi, même si selon un sondage publié le week-end dernier par le quotidien Il Corriere della Sera, 44% des Italiens y sont favorables, contre 30% seulement deux semaines plus tôt.