Viré Un porte-parole de Biden a menacé une journaliste

ATS

14.2.2021 - 03:27

La Maison-Blanche a annoncé samedi qu'elle avait accepté la démission d'un porte-parole du président Joe Biden qui avait menacé une journaliste. Il avait également tenu des propos sexistes lors d'un échange téléphonique houleux.

Le porte-parole, qui faisait partie de l'équipe de campagne de M. Biden, avait rejoint la Maison-Blanche après l'élection présidentielle, devenant l'un des adjoints de Jen Psaki, la porte-parole de l'exécutif américain (archives).
Le porte-parole, qui faisait partie de l'équipe de campagne de M. Biden, avait rejoint la Maison-Blanche après l'élection présidentielle, devenant l'un des adjoints de Jen Psaki, la porte-parole de l'exécutif américain (archives).
ATS

TJ Ducklo, 32 ans, qui faisait partie de l'équipe de campagne de M. Biden, avait rejoint la Maison-Blanche après l'élection présidentielle, devenant l'un des adjoints de Jen Psaki, la porte-parole de l'exécutif américain.

À la suite de l'incident, il avait initialement été suspendu sans salaire. Mais la présidence a maintenant accepté la démission qu'il a présentée, a déclaré Jen Psaki dans un communiqué.

Selon le magazine Vanity Fair, M. Ducklo avait eu une conversation téléphonique houleuse avec une journaliste du site Politico, qui l'avait interrogé sur la relation intime qu'il entretenait depuis plusieurs mois avec une autre journaliste, Alexi McCammmond, du site Axios, et sur les questions éthiques que cela pourrait soulever.

«Je vais vous détruire»

«Je vais vous détruire», avait lancé M. Ducklo à la journaliste, selon le récit de l'incident fait par Vanity Fair. Il avait de plus «tenu des propos péjoratifs et misogynes» envers la journaliste.

Lorsque l'incident avait été révélé vendredi, Mme Psaki avait déclaré que TJ Ducklo avait présenté ses excuses à la journaliste de Politico «avec laquelle il avait eu une conversation houleuse sur sa vie personnelle». M. Ducklo a publié sur Twitter un communiqué dans lequel il déclare regretter ses «actions intolérables».

Le lendemain de son investiture, M. Biden avait averti ses équipes qu'il ne tolérerait aucun dérapage. «Je ne plaisante pas quand je dis ceci. Si vous travaillez avec moi et que je vous entends traiter un collègue avec un manque de respect, ou être méprisant, je vous virerai sur-le-champ», avait-il lancé.

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