Etats-Unis Date fixée pour le discours de Trump

ATS

28.1.2019 - 23:37

Nancy Pelosi avait demandé au président de reporter discours sur l'Union au prétexte qu'il serait trop difficile d'assurer la sécurité au Congrès à cause du «shutdown» (archives).
Nancy Pelosi avait demandé au président de reporter discours sur l'Union au prétexte qu'il serait trop difficile d'assurer la sécurité au Congrès à cause du «shutdown» (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW

Le président américain Donald Trump prononcera son discours sur l'état de l'Union le 5 février devant les membres du Congrès à Washington. La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi l'a annoncé lundi.

Cette date a été «mutuellement» acceptée lors d'une conversation entre les deux responsables politiques, a précisé dans une lettre Mme Pelosi, à qui il revient d'inviter officiellement le président au Congrès.

Le discours sur l'état de l'Union permet aux présidents américains d'exposer chaque année leur programme et leur vision de l'avenir du pays. Sa tenue avait cette année donné lieu à un bras de fer entre le milliardaire républicain et son opposante démocrate.

Donald Trump a été forcé de reporter ce discours, prévu le 29 janvier, en raison du «shutdown», la fermeture partielle des administrations fédérales. Nancy Pelosi avait en effet demandé au président de reporter son intervention au prétexte qu'il serait trop difficile d'assurer la sécurité au Congrès à cause du «shutdown».

Après plus d'un mois, la paralysie touchant plus de 800'000 fonctionnaires et plus d'un million de sous-traitants, a ppris fin vendredi.

Trump affaibli

Donald Trump est sorti affaibli de cette bataille, qu'il avait provoquée, après avoir renoncé temporairement au financement du mur qu'il réclame à la frontière avec le Mexique, afin de sortir du «shutdown» le plus long de l'histoire des Etats-Unis. Il a accepté de rouvrir les administrations le temps qu'une commission parlementaire trouve un accord sur des mesures de contrôle de l'immigration clandestine.

Il a toutefois menacé d'une nouvelle paralysie budgétaire à partir du 15 février si aucun consensus n'était trouvé sur son projet de mur frontalier. Il a aussi brandi la menace de déclarer le pays en situation «d'urgence», une mesure qui lui permettrait d'activer des pouvoirs extraordinaires afin de contourner le Congrès.

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