Polémique - Accidents Enquête ouverte sur «l'autopilote» de Tesla après des accidents

ATS

16.8.2021 - 16:23

L'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête préliminaire contre l'assistant à la conduite du fabricant de véhicules électriques Tesla. Intitulé «Autopilot», il est impliqué dans une série de onze accidents.

L'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête préliminaire contre l'assistant à la conduite du fabricant de véhicules électriques Tesla.
L'agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête préliminaire contre l'assistant à la conduite du fabricant de véhicules électriques Tesla.
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«Dans le cadre de la mission de sécurité de l'agence et afin de mieux comprendre les causes de certains accidents liés à Tesla, la NHTSA ouvre une enquête préliminaire sur les systèmes d'assistants à la conduite (Autopilot) et les techniques mises en place pour surveiller, assister et faire respecter l'engagement du conducteur dans la conduite pendant son utilisation», a indiqué l'agence américaine NHTSA, dans un communiqué transmis à l'AFP.

L'enquête va porter sur les Model Y, X, S et 3 de la marque américaine, mis sur le marché entre 2014 et 2021.

Les onze accidents évoqués par l'agence américaine de la sécurité routière se sont produits entre janvier 2018 et aujourd'hui, précise la NHTSA dans un document, et ont eu lieu notamment en Californie, en Floride, dans le Michigan, et au Texas.

«La NHTSA a confirmé que lors de chacune de ces affaires, le véhicule Tesla avait ou bien l'Autopilot, ou bien le système de régulateur de vitesse (Traffic Aware Cruise Control) activé juste avant les accidents», précise l'agence.

Nombreuses polémiques

L'assistant à la conduite, dit «Autopilot», de Tesla fait l'objet de nombreuses polémiques après une série d'accidents ayant impliqué des véhicules de la société.

Le nom de cette technologie proposée par Tesla fait débat alors qu'aucune voiture d'aucun constructeur n'est aujourd'hui techniquement en mesure de proposer aux automobilistes un véhicule à la conduite entièrement autonome.