Le Hamas déclare «Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve»

ATS

21.11.2023 - 07:02

Les pourparlers s'accélèrent mardi pour la libération d'otages entre les mains du Hamas en échange d'une trêve dans la bande de Gaza. Le mouvement palestinien détient quelque 240 personnes enlevées en Israël lors de son attaque en octobre.

«Le mouvement [Hamas, ndlr] a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs. Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve», a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, cité dans un bref message sur le compte Telegram du mouvement palestinien. (archives)
«Le mouvement [Hamas, ndlr] a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs. Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve», a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, cité dans un bref message sur le compte Telegram du mouvement palestinien. (archives)
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«Le mouvement [Hamas, ndlr] a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs. Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve», a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, cité dans un bref message sur le compte Telegram du mouvement palestinien.

La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, avait rencontré lundi soir des dirigeants du Qatar et M. Haniyeh, basé dans l'émirat du golfe Persique, afin d'«avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza».

Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis oeuvrent actuellement à un accord pour tenter de libérer des otages enlevés en Israël par le Hamas en échange notamment d'une trêve dans la bande de Gaza.

Trêve de cinq jours

Deux sources proches du dossier ont indiqué mardi à l'AFP que les pourparlers portaient sur un accord portant sur la libération de «50 à 100» otages en échange de la libération de 300 prisonniers palestiniens en Israël, dont des enfants et des femmes.

Le transfert se ferait par étapes, à raison de «dix» otages israéliens contre «trente» prisonniers palestiniens par jour, et comprendrait l'entrée de nourriture, d'aide médicale et de carburant et surtout une «trêve humanitaire de cinq jours renouvelable».

Mais Israël insiste sur le «regroupement familial», ce qui signifie que si un civil était libéré, son partenaire le serait également, même s'il était soldat, ce que le Hamas, opposé à la libération de militaires, refuse pour le moment, selon ces deux sources.