Le président américain Joe Biden a expliqué mercredi avoir renoncé à briguer un second mandat , car il devait «unir» le Parti démocrate avant la présidentielle prévue en novembre contre Donald Trump.
«Ces dernières semaines, il m'est apparu clairement que je devais unir mon parti dans cette entreprise cruciale», a-t-il déclaré dans une allocution solennelle, en ajoutant que le «temps» était venu «d'avoir de nouvelles voix (...) des voix plus jeunes».
«L'Amérique est une idée, une idée plus forte que n'importe quelle armée, plus vaste que n'importe quel océan, plus puissante que n'importe quel dictateur ou tyran», a insisté le président démocrate, qui s'est retiré officiellement dimanche, après avoir livré fin juin un débat désastreux face à son opposant républicain.
«C'est l'idée la plus puissante de l'histoire du monde», a-t-il encore déclaré pour expliquer son renoncement à affronter Donald Trump pour un second mandat à la Maison Blanche.
«La défense de la démocratie est plus importante que n'importe quel titre», a-t-il lancé, selon des extraits de son discours publiés sur X par un porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates.
«J'ai décidé que la meilleure façon d'aller de l'avant est de passer le flambeau à une nouvelle génération. C'est le meilleur moyen d'unifier notre nation», a-t-il poursuivi.
Kamala Harris, «expérimentée et forte»
Joe Biden a salué mercredi sa vice-présidente Kamala Harris, qui le remplace en tant que candidate à l'élection présidentielle de novembre.
«Elle est expérimentée, elle est forte, elle est compétente. Elle a été une partenaire incroyable pour moi, une dirigeante pour notre pays. Maintenant, c'est à vous, le peuple américain, de choisir», a déclaré le président démocrate.
«Au cours des six prochains mois (...), je continuerai à réduire les coûts pour les familles qui travaillent dur et à développer notre économie. Je continuerai à défendre nos libertés individuelles et nos droits civils».
Le président démocrate a choisi une heure de grande écoute, 20H00 (02H00 Heure suisse jeudi), pour s'exprimer depuis le Bureau ovale sur l'un des plus grands bouleversements politiques de l'histoire moderne du pays.