Péninsule coréenneKim Jong-un supervise des tirs pendant la visite de Blinken à Séoul
ATS
19.3.2024 - 01:11
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé une série d'exercices de tir par des unités d'artillerie dans l'ouest du pays, a annoncé mardi l'agence de presse gouvernementale KCNA. La Corée du Nord a procédé lundi au lancement de plusieurs missiles balistiques.
Keystone-SDA
19.03.2024, 01:11
19.03.2024, 06:25
ATS
Ces tirs sont intervenus dans un contexte de tensions avec Séoul et Washington. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en visite en Corée du Sud et les deux pays viennent d'achever l'un de leurs principaux exercices militaires conjoints.
Les missiles nord-coréens tirés lundi ont parcouru quelque 300 kilomètres avant de s'abîmer dans la mer du Japon. Les exercices d'artillerie, annoncés mardi, incluent «des lance-roquettes multiples de très grande taille», selon KCNA.
Quand l'ordre a été donné, les soldats ont «simultanément tiré le canon d'anéantissement», précise l'agence. «Des obus massifs de lance-roquettes multiples super-larges, tirés par les canons aiguisés comme de la lave, ont volé vers la cible avec la flamme de l'anéantissement de l'ennemi», précise l'agence.
Les exercices comportaient également une simulation d'"explosion aérienne d'un obus» d'un lance-roquettes multiple super-large, ajoute-t-elle.
«Sommet pour la démocratie»
M. Blinken est arrivé dimanche en Corée du Sud pour participer au troisième «sommet pour la démocratie», une initiative du président des Etats-Unis Joe Biden et que Séoul accueille de lundi à mercredi. Y sont présents des responsables du gouvernement, des ONG ainsi que des membres de la société civile.
Le secrétaire d'Etat américain a aussi rencontré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul et discuté d'un renforcement de l'alliance entre Washington et Séoul, dans le cadre d'une politique de «dissuasion étendue» face au Nord.
Jeudi, Séoul et Washington ont mis fin à leurs exercices annuels à grande échelle «Bouclier de la liberté», comprenant l'interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023. Pyongyang a averti début mars que les Etats-Unis et la Corée du Sud paieraient un «prix élevé» pour ces manoeuvres.