Présidentielle américaineL'agence Bloomberg accusée de «partialité»
ATS
3.12.2019 - 03:12
L'équipe de campagne de Donald Trump a annoncé lundi qu'elle retirait les accréditations des journalistes de Bloomberg. Elle accuse l'agence de presse de «partialité» dans sa couverture de la présidentielle 2020 après l'entrée en lice de son patron Michael Bloomberg.
Le président américain a lui-même tweeté sur le sujet lundi soir, affublant son potentiel rival du sobriquet de «Mini Mike» et fustigeant l'annonce par l'agence qu'elle continuerait à s'abstenir de mener des enquêtes sur Michael Bloomberg.
«Mini Mike Bloomberg a ordonné à son média de seconde zone de ne pas enquêter sur lui ou sur tout autre démocrate, mais de s'en prendre seulement au président Trump. Le New York Times, en perdition, pense que ce n'est pas grave, parce que sa haine et sa partialité sont tellement grandes qu'il ne peut pas voir clair. Si, c'est grave!«, a écrit M. Trump.
«Au cas par cas»
Plus tôt, le directeur de l'organisation pour la réélection de M. Trump en 2020, Brad Parscale, avait vivement critiqué l'agence, qui a indiqué qu'elle n'enquêterait pas non plus sur les autres candidats démocrates mais qu'elle poursuivrait le journalisme d'investigation sur le président Donald Trump et son gouvernement.
«En tant qu'équipe de campagne du président Trump, nous sommes habitués aux pratiques de couverture injustes, mais la majorité des médias d'informations n'annoncent pas cette partialité si ouvertement», a dénoncé dans un communiqué M. Parscale. Par conséquent, «la campagne Trump n'accréditera plus de représentants de Bloomberg News pour des réunions ou d'autres évènements de la campagne».
Les demandes d'entretien ou de commentaire faites par les journalistes de l'agence seront «traitées au cas par cas», a-t-il souligné, précisant que cette politique durerait «jusqu'à ce que Bloomberg renonce publiquement à sa décision».
De manière «impartiale»
Le rédacteur en chef de Bloomberg News, John Micklethwait, a réfuté les accusations de partialité. «Nous avons couvert Donald Trump avec équité et d'une manière impartiale depuis sa candidature en 2015 et nous continuerons à le faire malgré les restrictions imposées par l'équipe de campagne Trump», a-t-il affirmé.
L'ex-maire de New York a annoncé sa candidature à la présidentielle le 24 novembre. A 77 ans, son immense fortune acquise dans l'information financière est estimée à quelque 50 milliards de dollars.
L'agence de presse a ensuite indiqué qu'elle changerait ses règles pour couvrir la campagne de M. Bloomberg, notamment en suspendant ses éditoriaux non signés qui reflétaient les opinions du milliardaire.
Relations exécrables
Les relations entre Donald Trump et la majorité des grands médias américains sont exécrables, le milliardaire républicain accusant de «désinformation» CNN, MSNBC, le Washington Post ou encore le New York Times.
Il leur préfère notamment Fox News, la chaîne d'informations préférée des conservateurs. Sous M. Trump, la Maison Blanche a retiré à deux reprises les accréditations de journalistes couvrant la présidence, mais ces décisions avaient été annulées par les tribunaux.
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