Sécurité pour l'UkraineL'Allemagne et des partenaires mènent des discussions avec Kiev
ATS
2.3.2023 - 10:22
L'Allemagne et «d'autres partenaires» mènent des discussions avec Kiev au sujet «d'engagements futurs en matière de sécurité pour l'Ukraine», a indiqué jeudi le chancelier Olaf Scholz.
02.03.2023, 10:22
ATS
«Il est clair que nous aiderons l'Ukraine à parvenir à la paix», a prévenu le dirigeant allemand devant la chambre basse du parlement allemand, le Bundestag.
«C'est pourquoi nous discutons avec Kiev et d'autres partenaires des engagements futurs en matière de sécurité pour l'Ukraine», a expliqué M. Scholz, qui sera reçu vendredi par Joe Biden à la Maison Blanche.
«Mais des promesses de sécurité présupposent impérativement que l'Ukraine se défende avec succès dans cette guerre», a fait valoir le chancelier, promettant que l'Allemagne allait poursuivre son aide à l'Ukraine, envahie il y a un an par les troupes russes.
Le quotidien Wall Street Journal a fait état le 24 février des doutes de Berlin, Paris et Londres de la capacité des Ukrainiens à repousser les Russes de l'ensemble de leur territoire et de leur volonté de fournir des garanties de sécurité à Kiev, passant par des livraisons d'armement sophistiqués et le renforcement des liens avec l'Otan.
Négociation
«Reste la question: (Vladimir) Poutine est-il prêt à négocier le retour à des principes et une paix juste? Pour l'instant, rien ne le laisse supposer», a déploré le successeur d'Angela Merkel.
Selon lui, le président russe «mise plutôt sur des gestes menaçants, comme dernièrement la suspension» du traité de désarmement nucléaire New Start conclu avec les États-Unis.
Le dirigeant allemand a aussi lancé un appel à la Chine, soupçonnée par Washington de vouloir livrer des armes à Moscou.
«Mon message à Pékin est clair: utilisez votre influence à Moscou pour exiger le retrait des troupes russes. Et ne fournissez pas d'armes à l'agresseur russe», a prévenu M. Scholz.
Ces accusations, démenties par Pékin, ont notamment été lancées par le directeur de la CIA William Burns dans une interview diffusée par la chaîne CBS dimanche soir.
«Nous sommes convaincus du fait que les dirigeants chinois envisagent de fournir du matériel létal» à la Russie, avait déclaré M. Burns.