Proche-OrientL'armée israélienne tue un Palestinien avant un «attentat imminent»
ATS
17.1.2024 - 10:02
L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir tué dans une frappe aérienne en Cisjordanie occupée un Palestinien décrit comme le chef d'une «cellule terroriste», qui prévoyait une attaque «imminente et de grande ampleur».
17.01.2024, 10:02
ATS
Dans un communiqué conjoint, l'armée et le service de sécurité intérieure, le Shin Beth, ont décrit cet homme comme «le chef d'une infrastructure terroriste dans le camp (de réfugiés) de Balata à Naplouse» et l'ont identifié comme «Amed Abdullah Abou Shalal».
Il a été tué avec des membres de sa «cellule» dont le nombre n'a pas été précisé, lors d"une frappe aérienne précise», selon les autorités israéliennes.
Elles lui imputent la responsabilité d'une attaque dans un quartier de colonisation juive dans le secteur de Jérusalem-Est en avril 2023, dans laquelle deux habitants avaient été blessés dans des tirs, ainsi qu'un attentat à la bombe contre des soldats en octobre, dont le lieu et la date exacte n'ont pas été précisés.
Le corps d'un homme non identifié a été conduit à l'hôpital de Naplouse après «que l'occupant a bombardé une voiture près du camp de Balata», a de son côté indiqué le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne.
Les autorités israéliennes ont fait état de renseignements selon lesquels cette cellule s'apprêtait à commettre «une attaque terroriste imminente». Des armes ont été découvertes dans le véhicule ciblé, selon le communiqué de l'armée et des renseignements intérieurs.
«Sources iraniennes»
Le groupe a «reçu financement et instruction de sources iraniennes qui coopèrent avec des centres de commandement terroristes dans la bande de Gaza et à l'étranger», poursuivent le Shin Beth et l'armée, sans plus de détail.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre, la tension est extrême en Cisjordanie, où les forces de sécurité israéliennes mènent des raids quasi quotidiens. Environ 350 Palestiniens y ont été tués, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres des autorités palestiniennes.
La guerre a été déclenchée par des attaques menées depuis Gaza par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, qui ont entraîné la mort d'environ 1140 personnes côté israélien, majoritairement des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP à partir de chiffres officiels israéliens.
Depuis le 7 octobre, près de 24'300 Palestiniens, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, ont été tués dans la bande de Gaza par les bombardements et les opérations militaires israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.