«Alliée fiable»L'Ukraine demande à l'Allemagne de livrer des avions de combat
ATS
14.5.2023 - 14:00
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite à Berlin, a appelé dimanche le chancelier allemand Olaf Scholz à soutenir les efforts de plusieurs alliés de Kiev pour livrer des avions de combat afin de repousser l'invasion russe.
14.05.2023, 14:00
14.05.2023, 16:05
ATS
«Nous travaillons actuellement à la création d'une coalition d'avions de combat», a indiqué M. Zelensky. «Je demanderai également à l'Allemagne de soutenir l'Ukraine, dans cette coalition», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier allemand. Ce dernier refuse jusqu'ici de livrer directement des avions à l'Ukraine.
Le président ukrainien a salué le soutien déjà octroyé par l'Allemagne, qu'il a qualifiée de «véritable amie» et d'«alliée fiable» après l'annonce d'une nouvelle livraison d'armes pour soutenir la contre-offensive en préparation contre la Russie.
Honneurs militaires
Dans une capitale allemande hautement sécurisée, Volodymyr Zelensky a été reçu par le chancelier allemand Olaf Scholz, avec les honneurs militaires, dimanche matin.
Après des mois d'agacement ukrainien devant les atermoiements du gouvernement allemand à livrer les armes réclamées par Kiev, l'heure est désormais à l'harmonie entre les deux pays.
«Je tiens à vous remercier sincèrement, ainsi que l'ensemble du peuple allemand, pour chaque vie ukrainienne sauvée grâce à votre soutien», a ainsi lancé le dirigeant ukrainien, en sweat noir et pantalon kaki, à Olaf Scholz lors d'une conférence de presse conjointe.
Soutien allemand confirmé
Celui-ci lui a en retour assuré que Berlin le «soutiendrait aussi longtemps que nécessaire», soulignant que l'engagement de Berlin en faveur de Kiev, armement compris, s'élevait jusqu'ici à 17 milliards d'euros.
M. Zelensky, qui assure ne «pas attaquer le territoire russe» et se focaliser sur la libération des territoires occupés, a toutefois demandé au chancelier de soutenir la livraison d'avions de combat, ce que ce dernier a jusqu'ici refusé.
Enfin, Olaf Schloz s'est aussi montré ouvert à des «discussions» de paix mais «seulement» aux conditions de Kiev.