Conflit Iran-IsraëlLa Chine soutient l'Iran en vue d'un cessez-le-feu
ATS
24.6.2025 - 17:55
La Chine espère que l'Iran parvienne à un «véritable cessez-le-feu» avec Israël, a indiqué mardi le chef de la diplomatie chinoise lors d'un appel téléphonique avec son homologue iranien.
Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi (au centre) accueille les vice-ministres des affaires étrangères iranien et russe en mars (archives).
sda
Keystone-SDA
24.06.2025, 17:55
ATS
«La Chine soutient les efforts de l'Iran pour préserver sa souveraineté et sa sécurité et, sur cette base, parvenir à un véritable cessez-le-feu, permettre à la population de reprendre une vie normale et favoriser un apaisement de la situation au Moyen-Orient dans les meilleurs délais», a indiqué Wang Yi à son homologue iranien Abbas Araghchi, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
Israël a dit s'être «retenu» de frapper davantage l'Iran mardi après un appel entre le président américain Donald Trump et Benjamin Netanyahu, selon le bureau du Premier ministre israélien.
Israël a accusé Téhéran de violer un fragile accord de cessez-le-feu en tirant deux missiles et le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a promis «de répondre avec force».
Wang Yi, lors de son appel avec Abbas Araghchi, a déclaré que la Chine avait immédiatement «exprimé sa condamnation» après les frappes américaines sur des installations nucléaires clefs en Iran samedi.
«Les frappes militaires sur des installations nucléaires protégées par les garanties de l'Agence internationale de l'énergie atomique violent gravement les objectifs de la Charte des Nations unies et le droit international», a ajouté Wang.
Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi entre l'Iran et Israël, après une guerre de douze jours et des frappes aériennes américaines contre les installations nucléaires de la République islamique.
Le président américain Donald Trump a affirmé que cette trêve était «désormais en vigueur», après avoir accusé les deux pays, principalement Israël, de l'avoir violé et demandé à son indéfectible allié de ne «pas lâcher» de nouvelles bombes sur l'Iran.