Suisse-UELa commission européenne continuera à négocier avec la Suisse
bs, ats
11.5.2021 - 20:32
Le vice-président de la commission européenne Maros Sefcovic a souligné mardi la volonté de l'UE de poursuivre les négociations avec la Suisse sur l'accord institutionnel. Sans cet accord, les relations entre la Suisse et l'UE sont appelées à s'éroder, a-t-il ajouté.
Keystone-SDA, bs, ats
11.05.2021, 20:32
11.05.2021, 20:43
ATS
Selon la Portugaise Ana Paula Zacarias, secrétaire d'Etat aux affaires européennes, tous les Etats membres ont relevé l'importance des relations avec la Suisse. Ils saluent en outre les efforts de la commission européenne pour trouver une solution avec Berne.
Reste la grande question: comment poursuivre ces relations fortes et importantes tout en protégeant le marché intérieur et en garantissant des conditions équitables pour tous. Avant la rencontre des ministres en charge des affaires européennes, les représentants allemand et français, Michael Roth et Clément Beaune avaient mis l'accent sur le bon fonctionnement du marché intérieur.
Autres temps, autre UE
Maros Sefcovic a quant à lui rappelé que les plus de 120 accords qui lient la Suisse à l'UE deviennent obsolètes. «Les temps ont changé». L'UE aussi. Elle n'a plus rien à voir avec celle du temps où ces accords ont été signés, a-t-il fait valoir. Les relations bilatérales dans des domaines comme la santé ou l'électricité ne peuvent plus être développées sans accord-cadre.
Mais les ministres n'ont pas mené une discussion approfondie. Cela n'était d'ailleurs pas prévu. C'est surtout les pays voisins de la Suisse qui se sont exprimés, selon M. Sefcovic. Le ministre allemand a dit espérer pouvoir régler les différends.
Attentes de Bruxelles
Après la rencontre fin avril entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président de la Confédération Guy Parmelin, il est apparu que des différences substantielles séparaient encore les deux parties. Bruxelles s'est montrée irritée par les demandes de la Suisse.
Selon Maros Sefcovic, la Commission attendait beaucoup de cette rencontre au sommet. On pensait être «très près d'un accord». Finalement, il n'en a rien été. «Nous ne fermons pas la porte. Nous sommes toujours prêts à discuter», a cependant ajouté le commissaire européen.