John Kerry La COP26 est une question «de vie ou de mort»

ATS

5.10.2021 - 06:42

«Il faut que nous réussissions» à la COP26 qui s'ouvrira à la fin du mois à Glasgow, a déclaré lundi sur BFMTV l'envoyé spécial américain sur le climat, John Kerry. Il a évoqué «une situation critique, de vie ou de mort pour beaucoup de gens».

Keystone-SDA

Une photo distribuée par le service de presse de la réunion PRE-COP26 montre John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, alors qu'il assiste à la réunion Pre-Cop26, l'événement préparatoire à la conférence annuelle des Nations unies sur le climat, COP26, prévue en novembre à Glasgow, au Centre de conférences de Milan, MiCO, à Milan, en Italie, le 2 octobre 2021.
Une photo distribuée par le service de presse de la réunion PRE-COP26 montre John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, alors qu'il assiste à la réunion Pre-Cop26, l'événement préparatoire à la conférence annuelle des Nations unies sur le climat, COP26, prévue en novembre à Glasgow, au Centre de conférences de Milan, MiCO, à Milan, en Italie, le 2 octobre 2021.
KEYSTONE

«Nous avons 55% des économies mondiales qui sont dévouées à limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celcius, c'est assez extraordinaire. Désormais, nous avons besoin que les 45% restant nous rejoignent», a déclaré l'envoyé spécial, de passage à Paris.

«C'est une situation critique, de vie ou de mort pour beaucoup de gens», a-t-il encore dit. «Non, il n'est pas trop tard [pour agir, ndlr], mais nous devons agir maintenant». «Il faut faire plus que l'accord de Paris. Paris n'est plus suffisant, car nous avons continué à augmenter nos émissions» de gaz à effet de serre, a ajouté John Kerry.

«Absence de communication»

Interrogé sur les tensions entre les Etats-Unis et la France à la suite de la crise diplomatique provoquée par l'annulation par l'Australie d'un important contrat de sous-marins français, l'envoyé spécial et ancien secrétaire d'Etat américain a dit que ce n'était «pas une trahison» envers la France, mais «une absence de communication».

Le président américain «m'a questionné à ce sujet. Il m'a demandé des détails sur la situation. Je la lui ai décrite. Il n'était pas au courant de l'impression que nous avions pu laisser aux Français», a déclaré John Kerry.

«Je ne veux pas aller dans les détails, mais mon président est complètement dédié au renforcement de nos relations» et Joe Biden «veut rencontrer le président Macron».