Grèce La droite de Mitsotakis largement en tête, selon des sondages

ATS

25.6.2023 - 18:05

Le parti de droite de l'ancien Premier ministre Kyriakos Mitsotakis est arrivé largement en tête des élections législatives dimanche en Grèce, selon des sondages réalisés à la sortie des urnes. Cela devrait lui assurer une majorité absolue pour former un gouvernement.

Kyriakos Mitsotakis a été le chef du gouvernement de 2019 à la fin mai.
Kyriakos Mitsotakis a été le chef du gouvernement de 2019 à la fin mai.
ATS

La Nouvelle-Démocratie (ND), au pouvoir de 2019 à la fin mai, remporterait entre 40% et 44% des voix devant le parti de gauche Syriza d'Alexis Tsipras qui obtiendrait entre 16,1% et 19,1% des suffrages, selon des sondages publiés à la fermeture des bureaux de vote par les chaînes de télévision.

Cinq à neuf partis auraient franchi le seuil de 3% pour entrer au Parlement monocaméral grec qui compte 300 sièges, selon ces sondages. De premiers résultats partiels doivent être publiés dans les deux prochaines heures, vers 19h30.

Kyriakos Mitsotakis, chef du gouvernement de 2019 à la fin mai, avait remporté il y a cinq semaines une large victoire en s'adjugeant 40,79% des suffrages. Le double de Syriza. Mais cette avance ne lui avait pas apporté la majorité absolue requise pour former un gouvernement sans devoir nouer d'alliance.

Le dirigeant de Nouvelle-Démocratie (ND) avait exclu de bâtir une coalition et réclamé de nouvelles élections, comptant pour cela sur un mode de scrutin qui accorde cette fois-ci au parti arrivé en tête un «bonus» pouvant aller jusqu'à 50 sièges.

Si ces estimations se confirment, Alexis Tsipras encaisserait une nouvelle lourde défaite après un revers cinglant il y a cinq semaines lorsque Syriza était tombée à 20,07% des suffrages, soit une chute de plus de 11,5 points par rapport à 2019.

La question de son avenir à la tête du parti devrait désormais ouvertement se poser alors que déjà après la défaite du 21 mai, l'ancien Premier ministre (2015-2019) et trublion de la gauche radicale en Europe avait reconnu avoir songé à démissionner.

ATS