Coronavirus La France face à «une deuxième vague forte»

ATS

12.10.2020 - 12:22

Jean Castex a déploré que les Français ont, en particulier pendant les vacances estivales, «considéré un peu trop vite que ce virus avait disparu» (archives).
Jean Castex a déploré que les Français ont, en particulier pendant les vacances estivales, «considéré un peu trop vite que ce virus avait disparu» (archives).
Source: KEYSTONE/EPA AFP POOL/LUDOVIC MARIN / POOL

Le Premier ministre français Jean Castex n'a pas exclu lundi de procéder à des reconfinements dans certaines régions. Cette mesure doit permettre de limiter la propagation du coronavirus dans le pays qui connaît une «deuxième vague forte» selon lui.

«Le reconfinement général doit être par tous moyens évité. C'est possible, si nous nous y mettons tous», a affirmé le chef du gouvernement sur France Info. Mais M. Castex a aussi jugé à propos de possibles confinements locaux que «rien ne doit être exclu quand on voit la situation dans nos hôpitaux».

Au printemps, la France a connu un confinement général de quasiment deux mois pour endiguer la première vague du coronavirus. Mercredi soir, le président français Emmanuel Macron s'exprimera à la télévision, au terme d'une journée où le gouvernement pourrait annoncer de nouvelles mesures.

«Alerte maximale»

De nombreuses villes comme Paris, Marseille, Lyon ou Lille sont déjà en «alerte maximale» face au virus, entraînant notamment la fermeture des bars et un protocole sanitaire plus strict dans les restaurants. Deux nouvelles grandes villes, Toulouse et Montpellier (sud), vont être également placées mardi en «alerte maximale».

La zone d'alerte maximale est atteinte lorsque le taux d'incidence dépasse 250 nouveaux cas pour 100'000 habitants sur les sept derniers jours, quand il dépasse 100 chez les plus de 65 ans et si 30% des lits en réanimations sont occupés par des patients Covid-19.

«Nous sommes dans une deuxième vague forte», a constaté Jean Castex qui «appelle de façon extrêmement claire à ce que nous nous mobilisions toutes et tous pour faire face à cette deuxième vague (...) Il ne peut plus y avoir de relâchement».

Il a considéré que les Français avaient, en particulier pendant les vacances estivales, «considéré un peu trop vite que ce virus avait disparu».

Une nouvelle version de l'application française de traçage des malades du coronavirus, «StopCovid» sera par ailleurs lancée le 22 octobre, après l'échec de la première mouture. L'application n'avait été installée que 2,6 millions de fois depuis juin contre 16 et 18 millions pour ses homologues britanniques et allemandes.

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