Proche-Orient La mort de l'otage Shiri Bibas confirmée par son kibboutz

ATS

22.2.2025 - 07:12

Le kibboutz, où l'otage israélienne Shiri Bibas avait été enlevée lors de l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, a confirmé sa mort samedi, mettant fin à la confusion sur son sort. Un septième échange d'otages israéliens contre des détenus palestiniens est prévu dans la journée.

Une affiche montre Shiri Bibas, qui a été enlevée à Jérusalem le 7 octobre 2023 et emmenée à Gaza avec son mari et ses deux jeunes fils, le vendredi 21 février 2025. (Photo AP/Mahmoud Illean)
Une affiche montre Shiri Bibas, qui a été enlevée à Jérusalem le 7 octobre 2023 et emmenée à Gaza avec son mari et ses deux jeunes fils, le vendredi 21 février 2025. (Photo AP/Mahmoud Illean)
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La remise jeudi par le Hamas de ce qui devait censé être quatre dépouilles d'otages israéliens a tourné à une montée de tensions alors que le cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza reste fragile.

Parmi ces corps figuraient ceux de deux garçonnets, Ariel et Kfir Bibas, tués «à mains nues» en captivité dans la bande de Gaza selon l'armée, mais pas celui de leur mère, Shiri Bibas, comme annoncé par le Hamas, provoquant le choc et parfois la colère en Israël où le sort de cette famille est devenu un symbole.

Le mouvement palestinien a reconnu «une possible erreur» vendredi. Dans la nuit de vendredi à samedi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué avoir transféré de Gaza une nouvelle dépouille.

Netanyahou menace

«Le kibboutz Nir Oz annonce avec une profonde douleur et un grand chagrin le meurtre de Shiri Bibas [...] qui a été enlevée à son domicile le 7 octobre [2023, ndlr] et tuée en captivité à Gaza», a déclaré le kibboutz dans un communiqué au petit matin samedi.

L'annonce que Shiri Bibas ne figurait pas jeudi parmi les dépouilles a provoqué la colère des autorités israéliennes.

Dénonçant un «cynisme inimaginable», le premier ministre Benyamin Netanyahou avait promis vendredi d'agir «avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages, les vivants et les morts» et pour que le Hamas «paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l'accord» de cessez-le-feu en vigueur à Gaza.